Aliou Bah, le président du Mouvement Démocratique Libéral (Model), a été condamné le 07 janvier 2025  à deux ans de prison par le tribunal de première instance de Kaloum, pour offense et diffamation contre le chef de l’État. Depuis cette condamnation, qui continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, son parti multiplie les actions afin d’obtenir sa liberté. C’est ainsi qu’il a organisé samedi 25 janvier à son siège sis à Nongo, un sit-in en vue de la remise en liberté du jeune leader Aliou Bah. « L’objectif du sit-in c’est de continuer à dénoncer ces pratiques néfastes qui sont en train de continuer à affaiblir notre démocratie. On l’avait annoncé la semaine passée, et je pense que nous maintenons cette position, malgré qu’on soit des légalistes, malgré qu’on soit des partisans, mais le Model est un parti qui est déterminé à résister contre l’injustice. Donc, c’est sur cette lancée que nous avons prévu des sit-in ici au siège. Vous avez constaté la mobilisation, et dans le futur, nous allons continuer à dénoncer l’instrumentalisation de la justice et à réclamer la libération immédiate et systématique de tous les détenus. », a confié Moïse Diawara, porte-parole du Model. Avant de relever le caractère inclusif de ce combat. « C’est l’inclusivité qui était prévue, parce que nous savons aujourd’hui que ce n’est pas seulement le Model, il y a des victimes à tous les niveaux. C’est pourquoi vous avez constaté la présence des familles des victimes, la présence des acteurs de la société civile, la présence des leaders politiques à tous les niveaux. C’était ça la vision du Model. Aller vers tout le monde, pour qu’ensemble nous puissions former un bloc contre toutes ces mauvaises pratiques qui sont en train de prendre forme dans notre pays. », a-t-il indiqué.

Kaba Kankoula

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