La mort de Thierno Mamadou Diallo à Hamdallaye dans la commune de Ratoma a été le principal sujet abordé à l’occasion de l’assemblée générale hebdomadaire de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), le samedi 04 juin 2022. Ce jeune élève de la 10e année a été fauché par balle dans un salon de coiffure, lors des manifestations contre l’augmentation du prix du carburant à la pompe.

Malgré la promesse du président de la transition lors du coup d’État du 05 septembre dernier qu’’aucun Guinéen ne mourra lors d’une manifestation’’, l’on enregistre un premier cas cette semaine. Pour le vice-président de l’UFDG, il faut identifier les bourreaux. « Nous exigeons ici l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’identifier les responsables et les traduire devant les juridictions compétentes. Les forces de l’ordre n’ont pas le droit de tuer lors d’une manifestation même si le jeune Thieno Mamadou était dans la rue, avec des cailloux », dénonce Fodé Oussou Fofana.

Au lendemain de cette tragédie, le ministre de la Sécurité et de la Protection Civile, a rassuré que les auteurs du crime seront identifiés. Bachir Diallo a promis même qui si ”les têtes vont tomber, elles tomberont”. Fodé Oussou invite le chef du département de la Sécurité à plus de concret. « Nous avons cerné le discours du ministre de la sécurité. Je pense que c’est un discours responsable qu’il a tenu. Mais il ne s’agit pas de s’arrêter au discours. Monsieur le ministre de la Sécurité, l’équipe qui était sur le terrain est connue. Nous vous demandons de faire tout pour que Thierno Mamadou Diallo soit le dernier Guinéen tué lors d’une manifestation dans ce pays », déplore Fodé Oussou Fofana.

Amadou

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