Invité ce lundi 14 mars 2022 dans l’émission “Mirador” de FIM FM, Bah Oury, le chef de file de l’Union des démocrates pour la renaissance de la Guinée (UDRG) s’est prononcé sur un certain nombre de sujets, notamment la tenue des assises nationales à partir du 22 mars et le cadre de dialogue que ne cessent de réclamer à cor et à cri certaines formations politiques du pays pour donner toutes les chances de succès à la transition.
« Il faut voir qu’est-ce qu’il faut faire. Il y a deux dynamiques qui sont parallèlement en cours. Il y a les assises qui vont démarrer le 22 mars mais il y a également la mise en place du cadre de dialogue ou du cadre de concertation qui est en train d’être ficelé puisque c’est à partir d’aujourd’hui que le ministère de l’Administration du Territoire va rencontrer les différentes coalitions. Le cadre de dialogue ou de concertation permettra de poser les problèmes de la transition, de la manière dont il faut l’aborder et des problématiques qui seront posées à ce niveau. Donc, il faut accélérer cela. Il avait été dit que les questions essentielles notamment la durée de la transition fera l’objet d’une concertation ou d’un accord entre les forces vives et le CNRD (…). Ce qui est fondamental, quand les gens acceptent de s’écouter, se parler, moi je considère que ce n’est pas inutile. Ce n’est pas inutile d’organiser des assises mais il faut accompagner cela par des actions concrètes qui permettent de rassurer la population et tous les acteurs, que ce qui est en train d’être fait va dans le sens de la remise en force de l’ordre constitutionnel de manière apaisée et de manière concertée », a déclaré le président de l’UDRG, l’un des fondateurs de l’UFDG que dirige aujourd’hui Cellou Dalein Diallo.
Kèfina Diakité