Ce samedi 5 fevrier, il s’est tenu au palais du peuple la session inaugurale du Conseil National de la Transition (CNT). C’était en présence du premier président de la Cour suprême de Guinée, du président de l’Assemblée nationale de la Sierra-Léone, du président du conseil national de la transition malienne, du Premier ministre, des membres du CNRD, des membres du Gouvernement,  des ambassadeurs accrédités en Guinée.

Après le discours d’installation du premier président de la cour suprême, Fodé Bangoura, et les témoignages du président de l’Assemblée nationale de la Sierra-Léone et  du président du conseil national de la transition malienne, l’honneur est revenu au tout nouveau président du Conseil national de la transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, de tenir son discours.

” Nous veillerons à trouver les meilleures articulations qui vaillent pour la nouvelle constitution afin que celle-ci repose désormais sur son inviolabilité par les esprits en proie avec la tentation de la mal gouvernance et de ses dérives qui ont causé tant de torts à notre pays”,  a déclaré l’ancien président du CNOSCG.

Pour rappel, c’est le 22 janvier que le président de la transition, le colonel  Mamadi Doumbouya, sur propositions de leurs structures d’origine,  a nommé les 81 conseillers nationaux devant siéger au sein de l’organe législatif de la transition, à savoir le CNT (Conseil national de transition). Son  choix s’est porté sur Dr Dansa Kourouma du CNOSCG (Conseil national des organisations de la société civile de Guinée) pour assurer la présidence de l’organe législatif de la transition.

Pour ses partisans, en mettant en place le CNT, le colonel Mamadi Doumbouya donne ainsi à l’opinion nationale et internationale la preuve de sa bonne foi. Ces derniers temps, on le sait pertinemment, des voix plus ou moins autorisées avaient commencé à s’élever au sein de la classe politique et de la société civile pour pointer le retard accusé dans la mise en place du CNT.

Pour les détracteurs du CNRD et de son président, la nomination de Dr Dansa Kourouma pose problème. Le président du CNOSCG est accusé par une bonne frange de la population de n’avoir pas lutté ouvertement et farouchement contre le 3ème mandat du professeur Alpha Condé. De là à le présenter comme un promoteur déguisé dudit mandat, il y a un pas que ses adversaires ne tardent pas souvent à franchir avec empressement.

Après la formation du gouvernement de transtion,  il ne restait plus que la mise en place du CNT. C’est désormais chose faite. Il reviendra alors aux 81 conseillers nationaux de jouer pleinement et efficacement leur partition pendant cette transition de tous les espoirs mais aussi de toutes les craintes.

Kèfina Diakité 

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