Apres 29 jours de jeûne, les fidèles musulmans de Guinée ont célébré  mercredi 10 avril 2024, l’Aïd el Fitr, la fête marquant la fin du mois saint de Ramadan sur toute  l’étendue du territoire national. Pendant  ces 29  jours, ils se sont  abstenus de manger et boire ou d’avoir des relations sexuelles, du lever au coucher du soleil. Dans leur sermon, les imams aux quatre du pays (Basse Guinée, Moyenne Guinée, Haute Guinée, Guinée forestière) ont insisté sur l’adoration d’Allah, le renforcement de la foi musulmane, la continuation des bonnes pratiques observées pendant le Ramadan et l’impérieuse nécessité de cultiver la paix, la cohésion et l’unité nationale.
Au Palais Mohammed V, c’est le Grand imam de Conakry, Elhadj Mamadou Saliou Camara qui a officié la prière de l’Aïd el Fitr, en présence du président de la transition, le général Mamadi Doumbouya. À la Grande mosquée Fayçal, l’honneur est revenu à l’imam Fofana de faire prier les fidèles.
Il faut par ailleurs reconnaître que
la célébration de l’Aïd el Fitr de cette année aura été un véritable casse-tête financier pour les ménages dont les revenus se sont réduits ces derniers temps comme peau de chagrin. Les dépenses inhérentes à cette grande fête musulmane  sont entre autres: l’achat des habits et des chaussures pour toute la maisonnée, les frais de préparation du repas de fête et les déplacements pour les salutations d’usage chez les parents, beaux-parents et connaissances.  Pour qui connaît actuellement les difficultés de tous genres auxquels les Guinéens  sont confrontés, l’on ne peut que les plaindre.
Au regard de cette situation particulièrement difficile,  les autorités de la transition  se doivent de prendre des mesures allant dans le sens de l’amélioration des conditions de vie des populations  vivant dans les centres urbains et en milieu rural. Comme on le dit souvent et à juste raison, gouverner, c’est prévenir.
Kèfina Diakité 
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