Du 12 au 15 novembre 2024, la Haute Autorité de la Communication (HAC), a, au cours de sa retraite à Kindia, procédé à l’élaboration de son plan annuel de 2025. Une rencontre qui a été présidée par le président de l’institution, Boubacar Yacine Diallo, et au cours de laquelle plusieurs thématiques ont été abordées par les commissaires. Parmi ces thématiques, l’on peut citer notamment la liberté de la presse ; le fonctionnement de la HAC ; les projets des 6 commissions spécialisées ; les recommandations issues du rapport-synthèse des missions effectuées à l’étranger sur la gestion de la couverture médiatique du référendum et les élections annoncées par le gouvernement. Le président de la HAC, l’instance de régulation des médias en République de Guinée, a décliné les objectifs essentiels de cette retraite. « Je suis totalement satisfait des résolutions qui ont été annoncées à Kindia à cause de leur pertinence et de leur diversité concourant à la promotion et à la protection de la liberté de la presse dans notre pays. L’un des objectifs qui était assigné à cette retraite, c’était de faire l’état des lieux de l’exercice de la liberté de la presse. Les commissaires ont tiré la conclusion que la presse est libre dans notre pays et que l’exercice de cette profession mérite qu’elle même respecte davantage, l’éthique et la déontologie. Le deuxième objectif, c’était de faire notre plan opérationnel 2025. Les activités ont été identifiées et nous avons mis un accent particulier sur la formation des journalistes qui se trouvent à Conakry ou à l’intérieur du pays. Nous avons également recommandé que le service monitoring de la HAC soit modernisé pour nous permettre de faire une meilleure régulation. », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.
Abordant le sujet relatif à la fermeture de certains médias et au retrait de licences pour d’autres, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a fait remarquer ceci : « La HAC a conscience de cet état de fait et nous encourageons toutes les initiatives qui concourent à la résolution de ce qu’on pourrait ne pas appeler une crise, mais probablement un malentendu et nous sommes tout à fait disposés à accompagner toutes les initiatives car la presse, les autorités, c’est un peu comme la langue et les dents. Les dents mordent la langue mais les deux cohabitent »
Kaba Kankoula