Ce vendredi 1er octobre 2021, le tombeur d’Alpha Condé, le colonel Mamadi Doumbouya, a prêté serment, devant la Cour Suprême présidée par Mamadou Sylla (SYMA), comme président de la Transition devant conduire la Guinée à des élections libres et transparentes.

Dans son discours de circonstance, le nouvel homme fort de la Guinée a dit mesurer à sa juste valeur l’ampleur et l’immensité des charges qui lui sont confiées en sa qualité de Président de la Transition, Chef de l’Etat.

« La Guinée a connu, depuis le 5 septembre 2021, un changement politique suite à la prise du pouvoir par l’armée. Ceci est consécutif à une longue crise sociopolitique et économique à laquelle le pays était confronté. Lors de ma première adresse à la Nation, j’ai largement expliqué à l’opinion publique nationale et internationale les motifs à l’origine du changement intervenu et décliné en même temps les axes prioritaires que le Comité National du Rassemblement pour le Développement s’est fixés dans sa mission de rassemblement du pays », a-t-il indiqué. Avant de rappeler que  sous la direction du Comité National du Rassemblement pour le Développement, le pays s’est doté d’une Charte de la Transition, qui prévoit, notamment, un Gouvernement de Transition et un Conseil National de Transition, qui auront la charge de dérouler les différentes missions de la Transition, que sont : la rédaction d’une Nouvelle Constitution ;
la refondation de l’Etat ; la lutte contre la corruption ;
la réforme du système électoral et la refonte du fichier ;
l’organisation des élections libres, crédibles et transparentes ; et la réconciliation nationale.

Il faut noter que parmi les invités à cette cérémonie d’investiture, il y avait des leaders politiques comme Cellou Dalein Diallo de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Sidya Touré de l’Union des Forces Républicaines (UFR), Dr Ousmane Kaba du PADES, etc.

Annoncé à Conakry, le président de la transition malienne, le colonel Assimi Goïta, s’est finalement  fait représenter  par le président du CNT. Selon des sources dignes de foi, les tractations seraient en cours en vue de la formation du gouvernement de transition, qui aura à sa tête un civil.

Le colonel Mamadi Doumbouya, marié à Lauriane (de nationalité française), a tenu à rassurer qu’il ne sera pas candidat aux prochaines élections, tout comme les membres du CNRD et des autres organes de la transition.

Kèfina Diakité

 

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