L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a tenu samedi 29 juin 2024 son assemblée générale hebdomadaire à son siège national. Une occasion que l’un de ses vice-présidents, Kalémodou Yansané, a mise à profit pour balayer les arguments brandis par l’EDG pour essayer d’expliquer la grave crise d’électricité que vit la Guinée.
“Les mois précédents, on nous disait que la détérioration de la desserte était due à l’étiage, ce n’est pas vrai. Les barrages de la Guinée sont situés sur la seule rivière appelée Konkouré. Vous avez Garafiri qui est tout à fait en amont, avec une capacité de 75 mégawatts et une hauteur de 75 mètres. Juste après Garafiri, vous avez Souapiti. Vu que Garafiri seul ne pouvait pas fournir toute la Guinée, Souapiti a été construit avec une puissance de 450 mégawatts. Entre ces deux barrages, il y a Kaléta, qui retient également de l’eau…Il n’y a pas de raison que nous n’ayons pas au moins la moitié de la production de tous ces barrages. Le problème n’est pas là, c’est sûrement le transport de l’énergie produite. La section du câble qui transporte le courant ne suffit sûrement pas pour amener l’électricité de Kaléta et de Souapiti jusqu’à nous. (…). Nous devrions maintenant libérer le barrage, parce que nous avons plein de centres thermiques. (…) J’ai eu l’honneur d’examiner avec mes collègues de l’Assemblée le projet de la centrale thermique Tè Power qui est actuellement installé à la Tannerie, il fait 50 mégawatts, c’est une installation toute neuve, qui ne produit pas aussi à 100% de son rendement. Pourquoi ? Parce que tout simplement nous aurons appris que le carburant qui a été fourni est de mauvaise qualité et malheureusement non seulement ce carburant a impacté négativement sur le rendement de ces installations coûteuses, sans parler des véhicules des particuliers. Mais quel est le problème aujourd’hui en Guinée? Où sont les responsables? Où sont les coupables ? Donc le problème d’énergie de la Guinée ne sera jamais réglé tant qu’on n’aura pas déniché et démasqué complètement voire même sanctionné les coupables.”
Kaba Kankoula
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