L’éventualité d’un glissement du calendrier électoral continue de faire réagir les acteurs sociopolitiques guinéens. Depuis les Pays-Bas, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, a ainsi martelé  samedi 1er juin 2024 que la classe politique usera de tous les moyens légaux pour amener le CNRD à respecter ses engagements.
“Nous sommes prêts à nous battre parce qu’on ne peut pas vivre indéfiniment dans un régime d’exception. On va mettre ensemble, nos énergies et nos intelligences pour contraindre le CNRD à respecter ses engagements », a fait savoir  le chef de file de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), par ailleurs président de l’ANAD.
Et d’ajouter: “On a décidé d’user de tous les moyens légaux, y compris les manifestations dans les rues, pour amener le CNRD à honorer ses engagements. Mais aujourd’hui, la tendance est de reporter les élections aux calendes grecques, or on ne peut continuer à vivre dans cette situation. Il faut qu’on vive dans une société où les contrats et la parole donnée doivent être respectés”.
À rappeler que le Gouvernement de Transition dirigé par Amadou Oury Bah connu sous le nom de Bah Oury a annoncé  l’organisation du référendum constitutionnel en fin 2024. Mais Cellou Dalein Diallo et ses camarades n’entendent pas les choses de cette oreille. Ils exigent le retour à l’ordre constitutionnel au plus tard le 31 décembre 2024. Passé ce delai, ils menacent de ne plus reconnaître le pouvoir du CNRD.
Kaba Kankoula 
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