Suite à l’incendie survenu à Kaloum dans la nuit du 17 au 18 décembre 2023 et qui a causé des dégâts à l’immeuble abritant la direction générale de l’Office Guinéen de Publicité (OGP), le directeur général, Mandian Sidibé, a pris la décision, après avis favorable du Conseil d’administration (CA), de  mettre le personnel non essentiel en congé technique pour trois (3) mois (du 01 janvier au 31 mars 2024). Des rumeurs de licenciement du personnel ont aussitôt commencé à circuler, notamment sur les réseaux sociaux. Le mercredi 3 janvier 2024, le DG de l’OGP, Mandian Sidibé, a dû alors faire un démenti par rapport à cette situation.
“Je tiens à préciser qu’ils ne sont pas du tout licenciés. Pas du tout, personne n’est licencié. Mais ceux qui n’ont pas d’activité à mener actuellement, qu’ils se reposent à la maison, parce que l’espace qui est là est très restreint et ne peut contenir même trente (30) personnes. Ce n’est donc pas par méchanceté que je les fais asseoir. Il faut trouver des moyens actuellement pour me réinstaller ailleurs. C’est vrai que le ministère de l’Information et de la Communication m’a donné les locaux au département là-bas, mais ne peut prendre que maximum 20 personnes. Alors il faut attendre que le ministère déménage au niveau de la RTG-Koloma pour que l’OGP occupe ces locaux. Mais quand vont-ils déménager ? On ne le sait pas, et pour le moment nous n’avons pas de ressources pour prendre un immeuble en location pour y mettre tout le monde», a-t-il fait savoir.
Aux personnes concernées par sa décision, Mandian Sidibé a dit ceci: “Vous voulez rester à la maison, vous avez votre salaire de base et vous voulez qu’on vous paie encore les mêmes primes que ceux-là qui se déplacent. Cela n’est-il pas une injustice ? Et au même moment, on a écrit à la Banque Centrale pour dire qu’on ne peut pas faire des prélèvements sur le salaire de nos travailleurs. Voilà la décision et voilà la raison. Le Conseil d’Administration ( CA) a validé ma décision et les deux tutelles sont informées. Je me réfère toujours au CA avant de prendre une décision. C’est pourquoi j’ai noté dedans, qu’après avoir requis l’avis favorable du CA. La veille de la décision, le PCA était assis là. Moi j’ai dit six (6) mois et le PCA s’est opposé pour dire qu’il faut 3 mois. Qu’on ne peut pas mettre les gens au chômage. J’ai tenu à préciser que ce n’est pas du chômage, mais il m’a dit qu’il ne veut rien entendre. De me battre plutôt pour qu’après 3 mois pour que je puisse reprendre les gens, bien que je sois dans les difficultés, mais je l’ai écouté et c’est ce que j’ai appliqué”
Kèfina Diakité 
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