Lors de l’ouverture, à l’hémicycle, ce vendredi 22 décembre 2023, des débats sur le projet de Loi de finances 2024, le ministre du Budget, Dr Lanciné Condé, a décliné les priorités et les projections du gouvernement de transition.
“Ce projet vise à accélérer les objectifs économiques et financiers fixés dans le Programme de Référence Intérimaire, notamment par le biais de réformes structurelles et du soutien à l’activité économique. Ces difficultés sont associées à d’autres contraintes liées à la mobilisation des appuis budgétaires auxquels nous faisons face au niveau régional, les défis sécuritaires liés à l’extrémisme violent, à la piraterie maritime, aux violences intra-communautaires et aux tensions transfrontalières demeurent une préoccupation majeure. La libre circulation des biens et des services qui caractérisait notre espace économique régional restreint, alors que les efforts nécessaires de normalisation ne sont pas perceptibles», a précisé le ministre du Budget.
Au titre des recettes, Dr Lanciné Condé a parlé d’une prévision de 30 388,58 Mds, répartis principalement entre les recettes fiscales, les dons et autres natures de recettes. Les dépenses, quant à elles,   sont estimées à 38 030.22 Mds, avec pour priorité la qualité des services publics.
“Le solde budgétaire global résultant de la contraction des recettes et des dépenses s’établit à -7 641,63 Mds. Soit un déficit de 3,76% du PIB. Contre 3.86% en LFR 2023. Ainsi, pour la couverture de ce déficit et le maintien de l’équilibre budgétaire et financier, il est prévu de lever des ressources de financement à hauteur de 21 375.44 Mds dont 14 792,43 Mds sur le marché financier intérieur et 6 583,01 Mds d’emprunts extérieurs. Au même moment, il est prévu un remboursement des charges de financement à hauteur de 13 733,81 Mds. Soit une baisse de 30.39% par rapport à LFR 2023”, a-t-il indiqué.
Kèfina Diakité 
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