L’atelier préparatoire de la deuxième phase de vulgarisation des résolutions issues du cadre de dialogue s’est ouvert samedi 02 décembre dans un hôtelier de la place. À cette occasion, Dr Makalé Traoré, une des trois facilitatrices, a déclaré: “Aujourd’hui, nous lançons l’atelier préparatoire de la 2ème vulgarisation. Cette vulgarisation va également parler des résolutions dans les préfectures, ensuite les 33 sous-préfectures qui ont été touchées et les 6 communes de Conakry. Il est également question de parler du rapport jusqu’au bout d’un an. Le rapport sur le processus est prêt, il doit être remis au président de la transition dans les jours à venir. Dès après cette remise, les délégations vont à l’intérieur du pays pour vulgariser non seulement dans 33 préfectures, mais également, dans 2 sous-préfectures. La vulgarisation pour nous est importante, parce que la Guinée ne s’arrête pas à Conakry et d’ailleurs l’expérience de la première vulgarisation, nous a montré l’engouement des populations à la base, et aussi leurs plaintes de ne pas souvent être informées de ce qui se passe à Conakry. Donc cette vulgarisation va se faire dans les prochains jours, dès après la remise du rapport officiel au président de la transition”. Elle a mis l’occasion à profit pour annoncer la remise du rapport de la première phase  au président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya.
“Nous avons également des rapports du processus qui sont maintenant prêts. Le rapport du processus au bout d’une année d’exercice est prêt et va être reçu solennellement par le président de la transition dans les jours à venir. Nous allons tout mettre en œuvre pour que cette vulgarisation se passe dans les meilleures conditions».
Mme Kourouma Saran Keita, présidente du réseau des femmes entrepreneurs de Guinée, a pour sa part laissé entendre ceci: “On a eu pas mal de difficultés par rapport a la gestion économique du pays vis-à-vis de la gestion sociale mais la première phase a été vraiment salutaire pour la population et ça nous a aidés à réunir toute la population à la base. Et cette base était informée de ce qui se passait en haut et ça été salutaire. La population a vraiment apprécié cette première phase parce qu’ils ont dit que c’est la toute première fois que la base est impliquée dans la prise de décision, dans l’information. Elles sont au même titre que celles qui sont dans la capitale. Donc il faudrait bien que cette fois-ci qu’on arrive à toucher les autres sous-préfectures parce que l’engouement était là et toutes les sous-préfectures réclamaient maintenant les délégations des 35 résolutions”.
Kèfina Diakité
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