Ce mardi 14 novembre 2023, la Maison des Associations et ONG de Guinée (MAOG) a rendu publique une déclaration dans laquelle elle interpelle et fait des recommandations au CNRD et à son président dans la conduite de la transition guinéenne.
“Nous avions estimé que le CNRD pourrait, à la fois, améliorer significativement les conditions de vie de nos compatriotes, la situation socioéconomique du pays et dans l’espoir que les dispositions allaient être prises pour le retour rapide à l’ordre constitutionnel dans l’intérêt supérieur de la nation. C’est dans cette optique que la MAOG, dans son rôle traditionnel, de veille, d’alerte, de proposition et soucieuse de l’avenir de la Guinée, s’interroge sur la direction réelle de cette transition et fait les constats sur la gestion de la Transition.
La lenteur et la faible communication sur le retour à l’ordre constitutionnel. Pour illustration, le Président de la Transition, le Colonel Mamadi DOUMBOUYA n’en a fait aucune mention lors de son passage à la tribune des Nations unies et à l’occasion de son discours de l’An 65 de l’accession de la Guinée à l’indépendance (…)», a indiqué le coordinateur de la MAOG, Mohamed Bayo, dans une déclaration lue devant ses camarades.
Avant de faire quelques recommandations à l’endroit des nouvelles autorités.
“La MAOG soucieuse de la préservation de la quiétude sociale, de l’amélioration des conditions de vie des Guinéens et consciente de quelques efforts du gouvernement de la transition notamment les assises nationales, l’ouverture du cadre de dialogue inclusif interguinéen, le procès du massacre du 28 Septembre 2009, la réalisation de quelques infrastructures, recommande ce qui suit: reprendre les patrouilles mixtes dans les grandes villes afin de protéger les citoyens et leurs biens; créer des conditions favorables à l’amélioration des conditions de vie des Guinéens notamment des femmes; organiser le concours à la fonction publique dans le respect de la compétence, de la transparence et surtout proclamer les résultats dans les plus brefs délais pour qualifier davantage l’administration guinéenne», indique la déclaration des activistes de la société civile réunis au sein de la MAOG.
Kèfina Diakité
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