L’Inspecteur général d’Etat (IGE) vient d’afficher le tableau de bord de la gouvernance et la reddition des comptes de l’exercice 2022 du CNRD dans un rapport remis au président de la transition.
Mr Joseph Tonia Doré et son équipe étaient au palais Mohamed V pour la deuxième fois et pour la même cause.
Le rapport diagnostic décrit largement l’état des lieux et donne une visibilité sur ce qui a été fait, ce qui est en train d’être fait, et ce qui reste à faire dans les règles de l’art.
Sur la base des constats.
Le document signé des mains de l’Inspection Générale d’État recommande et privilégie l’information au grand public par le biais de la pédagogie aux ayants droit des structures étatiques habilitées à rendre compte de leurs gestions.
Les anomalies ont étés signalées sur le tableau de bord, ce n’est une surprise pour personne.
Il revient à l’Etat d’en tirer les conséquences en apportant les remèdes chocs pour corriger les dysfonctionnements constatés par l’institution mandatée à cet effet (Inspecteur général de l’Etat).
Je suis témoin de l’étendue de la mission et sa complexité face à une administration capricieuse et chaotique jadis bâtie pour satisfaire le fantasme d’oisifs professionnels; eh pardons je voulais dire des braqueurs de l’économie nationale qui demandent tout à l’Etat sans vouloir mourir à la tâche.
C’est ainsi qu’ils conditionnent leur pays à continuer de pilller mais malheureusement pour eux la mondialisation leur a imposé l’épée de Damoclès suspendue au-dessus de leurs têtes. D’où la contrainte de rendre compte de leur gestion.
Vous conviendrez aisément avec moi qu’il est du devoir de l’Inspection Générale d’État de secouer de temps en temps cette populace de grincheux budgetivores qui évoluent à contre-courant de la politique de refondation plébiscitée par le colonel Mamadi Doumbouya, Président de la transition.
Le CNRD a hérité de ce lourd fardeau mais heureusement les commandos nouvelle version IGE issus du prononciamento du 05 septembre 2021 sont arrivés au bon moment suite à la nécessité réglementaire prévue à l’article 12 du décret D/2018/246/PRG/SGG du 10 octobre 2018, donnant plein pouvoir à la mission et à son fonctionnement.
Fort du talent de ses collaborateurs qui la composent en son sein, il n’y a pas d’ombre de doute quant à la réussite de la mission pour sauver le peu qui nous reste afin de garder la transition à son meilleur niveau de beauté.
Malgré l’apparence de la bonne santé financière de certaines entités parapubliques et publiques, les créances douteuses s’enchaînent en cascade et l’espoir de recouvrement s’annonce caduc tant que l’Etat ne casse pas le verrou mythique détenu par des sorciers aux mains noires depuis l’aube des temps. Qu’à cela ne tienne! La Grèce, l’Italie, la Roumanie, la Colombie sont passées par là.
L’engagement citoyen de nos Inspecteurs d’Etat est crédité sur compteur de perfection dont rien ne peut arrêter l’élan. Les prévisions attestent qu’ils y parviendront et l’Etat rentrera en possession de ce qui lui revient de droit.
Quand l’obligation du résultat devient une obsession pour l’inspecteur général d’Etat, la mission en elle-même se transforme en exercice de routine pour lequel Mr Joseph Tonia Doré en fait son béaba.
J’aurais mieux écrit si j’avais été à l’école, pardonnez-moi pour mon illettrisme.
Thomas Morgan Mamy, Éditorialiste Observateur de société
Libre opinion.
Tél 629 89 27 58 Whatsapp 623 19 49 16
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