Le coup d’envoi des examens nationaux a été donné le 5 juin, sous le signe Tolérance zéro. Comme les années précédentes, le bal a été ouvert par le Certificat d’Etudes Elémentaires (Entrée en 7ème Année). Pendant trois jours, les élèves de 6ème année ont affronté leurs épreuves dans différents centres à travers le pays. Mais il faut rappeler, avec un réel pincement au cœur, qu’à la veille de cet examen, six candidates au CEE ont péri dans un naufrage dans la préfecture de Kouroussa alors qu’elles se rendaient à leur centre d’examen. Le ministre de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, était en route pour N’zérékoré pour le lancement des premières épreuves. Il a dû rebrousser chemin pour venir présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées. Après les candidats au Certificat d’Etudes Elémentaires (Entrée en 7ème Année), ce fut au tour des élèves de 10ème année d’affronter, avec des fortunes diverses, les épreuves du brevet d’études du premier cycle (BEPC). Le premier jour de cet examen qui a été lancé le vendredi 9 juin, une image de surveillance ayant fuité dans la presse et sur les réseaux sociaux a eu le don de susciter une vague d’indignation dans l’opinion. L’on a ainsi vu une surveillante en train de fouiller publiquement et de façon indécente une jeune candidate sans défense. Il y en a qui ont pensé que cette surveillante n’a fait que respecter les consignes données par sa hiérarchie. Un avis qui n’est pas partagé par d’autres citoyens qui ont demandé plutôt qu’on disqualifie purement et simplement cette enseignante pour ce comportement qui a choqué plus d’un Guinéen. Dans certaines villes de l’intérieur, des candidats et des enseignants se sont fait épingler pour tentative de fraude.
Ce vendredi 16 juin, les épreuves du baccalauréat ont été lancées sur toute l’étendue du territoire national pour boucler la boucle des examens nationaux au compte de la session 2023.
Espérons qu’il y aura un bon déroulement de cet examen scolaire phare pour permettre aux élèves de la Terminale de s’ouvrir les portes des institutions d’enseignement supérieur du pays.
Kèfina Diakité
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