Dans l’émission ‘’Les GG’’ d’Espace FM de ce lundi 10 avril 2023, l’actuel ministre des Postes et Télécommunications et porte-parole du Gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, est revenu sur la genèse des relations tendues avec Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG. « Comme je le dis souvent, nos relations n’ont pas été toujours faciles. On a eu toujours des mésententes à propos de beaucoup de sujets qui ont donné lieu à beaucoup de médiations notamment mon père, des sages… Mais le cas de la prison, c’était particulier parce que le problème fondamental que j’ai eu avec lui, c’est lorsqu’on a publié la tribune qui disait de ne pas prendre notre incarcération comme prétexte de refuser pour ouvrir le dialogue. Et l’heure qui a suivi, j’ai vu le communiqué de l’UFDG signé du président, nous contestant le droit de proposer un cadre de dialogue…Et lorsque je me suis vu avec lui, il m’a dit qu’il préfère notre mort que de dialoguer avec le RPG et j’ai pris ça avec beaucoup de violences et d’agressivité… Lorsque nous sommes sortis de prison, Cellou Baldé, Elhadj Chérif Diallo, Abdoulaye Bah et moi, nous partons chez le président Cellou à l’occasion d’une fête pour le saluer. Et c’est là dans son salon que j’apprends il dit qu’il y a des gens au sein du parti qui sont payés pour déstabiliser le parti. Ensuite, il ajoute que Fodé Oussou Fofana et Kalémodou Yansané quand ils ont des contacts avec Alpha Condé, ils lui font des comptes rendus. Donc, par conséquent ceux qui ne le font pas sont considérés comme les personnes qui sont payées pour déstabiliser le parti. Il a réitéré ce même discours à l’occasion d’autres discussions. Et là je lui ai directement appelé au téléphone pour lui dire que ce qu’il est en train de faire ternit l’image de ceux qui sont sortis de prison parce que ça crée les suspicions. Et là directement, les gens ont commencé à dire que c’est peut-être Gaoual, Cellou Baldé ou Abdoulaye Bah qui est la taupe et ça allait dans tous les sens », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo, le ministre porte-parole du gouvernement.
Kèfina Diakité