L’assemblée générale hebdomadaire de l’UFR s’est tenue le samedi 25 mars au siège national du parti à Matam.
Dans son intervention, Fodé Baldé, responsable de la communication, est revenu sur la renxontre entre les Forces vives de Guinée et le Gouvernement sous l’égide des religieux. «Comme vous le savez, nous avons décidé, dans le cadre des forces vives (FNDC politique, l’ANAD, RPG Arc-en-ciel et alliés, FNDC, le Forum des forces sociales), de donner une chance aux échanges avec la contribution des religieux, de sorte qu’il y ait l’apaisement dans notre pays. C’est pourquoi, les différentes manifestations programmées ont été reportées. Mais, malheureusement, la première rencontre qui devait se tenir s’est vue heurtée par l’interpellation de notre camarade, Abdoul Sacko, responsable du Forum des forces sociales. Donc, nos représentants qui y étaient ont posé comme préalable, la libération immédiate et sans condition de notre camarade Abdoul Sacko. À côté de cela, nous avons constaté que le Gouvernement n’avait pas voulu être autour de la table avec le FNDC. Ce préalable aussi a été levé. Nous avons également obtenu la délocalisation de la rencontre au centre islamique, un endroit neutre. On a aussi estimé qu’il faut respecter la parole donnée parce que la parole est sacrée. Pour nous, la parole définit l’homme. C’est pourquoi, nous sommes choqués quand les gens ne tiennent pas parole. Voilà c’est pourquoi, les propos du 5 septembre, quand cela n’est pas respecté, nous sommes heurtés. Donc, nous, étant attachés au principe du respect de la parole donnée, nous avons décidé de nous retrouver autour de la table, après que les préalables que je viens de mentionner aient été levés», a expliqué Fodé Baldé à l’AG de l’UFR. Et de poursuivre en ces termes: «Quand nous nous sommes retrouvés autour de la table, les débats houleux ont commencé. Vous savez, le premier jour, forcément les questions qui fâchent seront posées. Contrairement à ce que nous avons entendu dans la presse, dont les sources seront de la partie qu’on peut qualifier de toxique, il n’avait pas de péril en la demeure. Effectivement, les questions qui fâchent ont été posées. On s’est entendu sur les grandes lignes, c’est-à-dire, de constituer une équipe de six (6) personnes et de faire en sorte que les actions urgentes, concrètes, que nous forces vives, attendons du Gouvernement, puissent être identifiées. Pour que tout de suite, le débat soit axé sur ces points-là, de sorte à rassurer les parties qui prennent part aux débats. C’est dans cette optique que nous, FNDC politique, avions désigné, le vice-président de l’UFR, ministre Boubacar Barry. Nous avons posé sur papier les actions concrètes et urgentes qui nous amèneront en tant que forces vives du pays, à être rassurées de la volonté des autorités à aller vers de l’avant”
Kèfina Diakité
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