La convocation du journaliste Mohamed Bangoura,  directeur de publication du site d’informations Mosaiqueguinee, dans un camp militaire, a déclenché une vague de protestations au sein de cette corporation considérée à juste titre comme le quatrième pouvoir. Une convocation qui a un lien avec la  la publication, sur ledit site, d’un article portant sur la disparition d’un camion qui avait à son bord un produit prohibé du nom de Tramadol.
Il y a eu finalement plus de peur que de mal, à la grande joie de toutes celles et de tous ceux qui ne cessent de se battre pour que la liberté de la presse soit une réalité tangible dans le pays du colonel Mamadi Doumbouya. L’affaire a été réglée à l’amiable au cours d’une rencontre qui a eu lieu entre le journaliste ( accompagné de ses avocats),  le syndicat de la presse privée, le Remigui, l’officier chargé du dossier et les membres de la Haute autorité de la communication (HAC). Il a été demandé au journaliste de se démentir dans un article à publier dans la soirée de ce lundi au plus tard à 00 heure.
“Un règlement à amiable a été trouvé au cours des échanges ici qui ont duré quelques heures. Il a été établi que nos confrères de Mosaiqueguinee ont fait un travail qui n’a pas respecté quelques règles élémentaires du traitement de l’information. Il s’agit de recoupement de l’information. Et, il est établi aussi que nos confrères n’ont pas aussi respecté la forme dans la procédure. A partir de là, on dit il faut remettre en cause cet article. Par conséquent, un travail de rectification va être fait par nos confrères de Mosaiqueguinee », a déclaré le secrétaire général du SPPG, Sekou Jamal Pendessa. Espérons vivement que pendant cette transition, que tous les Guinéens veulent apaisée et consensuelle, les journalistes ne feront pas l’objet de menaces injustifibales dans l’exercice de leur noble métier.

Kèfina Diakité 

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