La ministre de l’Information et de la Communication, Rose Pola Pricemou, était hier lundi 13 décembre, dans les locaux  de la Haute Autorité de la Communication (HAC) pour une prise de contact avec cet organe de régulation des médias en Guinée. Au cours des échanges, le président de la HAC, Boubacar Yacine Diallo, a exposé à son hôte de marque les difficultés auxquelles son institution est confrontée dans sa mission.

« C’est la collaboration dans le travail de refondation que nous avons entamé, celui de rendre meilleur le milieu de la communication. Nous, nous ne pouvons pas mener des reformes, améliorer les conditions de vie des travailleurs des médias, sans nous référer au travail formidable fait par la HAC. C’est une autorité qui régule, mais aussi qui oriente. Donc, c’était important pour nous de venir voir les conditions dans lesquelles ils travaillent, visiter ce lieu emblématique rempli d’histoire que nous avons découvert. Le Président de la HAC a bien voulu nous relater une partie de l’histoire qui est très fondamentale pour notre nation. C’est l’endroit où les échanges ont eu lieu pour l’indépendance de ce pays. En échangeant sur les éléments de difficulté de l’institution, nous pouvons de notre côté orienter les réformes que nous pouvons mener à l’avenir pour une meilleure synergie dans le travail que nous faisons »,  a confié à la presse la ministre de l’Information et de la Communication, Rose Pola Pricemou.

Boubacar Yacine Diallo, le président de la HAC, pour sa part, s’est exprimé en ces termes : « Mes collègues et moi, nous avons été très honorés de cette visite remplie d’enseignements. Nous avons échangé sur le devenir de la presse qui est une cause commune pour le ministère et la Haute Autorité de la Communication. Nous avons fait état du rôle des activités de régulation que nous menons. Et madame la ministre nous a fait part des actions qu’elle voudrait mener très rapidement. Nous lui avons donné l’assurance que la HAC l’accompagnera pour que la transition en cours soit apaisée et que les citoyens ne se plaignent pas de la presse, mais que les citoyens applaudissent plutôt la presse. Nous avons décidé de travailler en synergie pour cette cause noble »

 

Kèfina Diakité

 

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