Selon la Charte de la Transition, quinze (15) des 81 sièges du futur Conseil national de la Transition (CNT) reviennent aux partis politiques. Le dépôt des dossiers de candidature au MATD se poursuit jusqu’au 25 novembre prochain. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que cette désignation des membres du CNT devient un véritable casse-tête pour les 181 partis politiques que compte le pays.
Lors de la rencontre qu’ils ont eue mardi au palais du peuple, avec le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), il leur a été clairement demandé de se mettre d’accord pour désigner leurs 15 représentants au sein de l’organe législatif de la transition. Hier jeudi 11 novembre, une réunion, à l’initiative des membres de la CORED de Mamadou Sylla, s’est tenue à Dixinn pour parler entre autres du partage des 15 places des partis politiques pour le Conseil national de la transition (CNT). Cellou Dalein Diallo de l’UFDG, venu dit-on de façon inopinée à la rencontre, a appelé les uns et les autres à agir dans le sens de l’apaisement.
« Je pense qu’il serait bon d’harmoniser nos idées et parler d’une même voix. Pour cela, il faut le dialogue et la concertation. On peut comprendre qu’il y a des points sur lesquels on ne s’entendra pas. Par exemple la question de détermination et l’identification des 15 représentants des partis politiques au CNT, nous sommes 181 partis. Quel est le critère de désignation, quel que soit celui qui sera retenu, parce qu’on est en train d’affirmer que tous les partis se valent, tout le monde bénéficie d’un agrément, chacun a un siège, peut-être beaucoup ont participé à des élections, mais il va falloir trouver un critère, et il n’y aura pas un critère qui permettra de satisfaire tout le monde. Mais il faut en parler, noter que voilà la proposition des uns et celle des autres, est-ce qu’il y a une possibilité d’avoir un consensus sur ça? Mais au-delà, il y a d’autres aspects importants. L’essentiel c’est de se mettre d’accord sur la manière d’organiser cette transition pour qu’on aboutisse à la mise en place d’institutions légitimes, afin que le pays retrouve sa place dans les instances internationales », a indiqué le chef de file de l’UFDG.
Reste à savoir si les 181 partis politiques parviendront, à temps et sans casse, à se mettre d’accord sur le partage des 15 places qui leur sont réservées au sein du CNT. Attendons de voir.
Kèfina Diakité