Le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la Guinée et le Mali s’est ouvert ce dimanche au Ghana. Les discussions entre les chefs d’Etats de la sous-région ont notamment tourné autour des transitions en Guinée et au Mali. Deux pays où des militaires se sont emparés du pouvoir par des coups d’Etat.
Les chefs d’Etats ouest africains réunis dans la capitale Ghanéenne ont examiné les voies et moins permettant un retour à l’ordre constitutionnel en Guinée et au Mali avec l’organisation d’élections libres et transparentes.
Pour le cas Guinéen il sera question de définir le délai de la transition. Deux mois après l’éviction d’Alpha Condé, la junte au pouvoir fait planer le flou sur la durée de la transition. Mais la formation d’un gouvernement civil et la publication de la chartre de la transition semble détendre les relations entre la CEDEAO et les militaires aux pouvoir en Guinée.
Des diplomates ouest africains accrédités en Guinée ont appelé la CEDEAO à plus de souplesse dans le dossier Guinéen
Pour le cas malien, le délai de 18 mois défini par la CEDEAO et la junte arrive à échéance dans 3 mois. Les autorités de la transition comptent organiser des assises nationales avant de fixer un nouveau délai pour la transition mais la CEDEAO souhaite un retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays plus d’un an après la chute du président Ibrahima Boubacar Keita.
Il faut noter que dans le communiqué final de cette rencontre extraordianiare, les chefs d’Etat ont réconduit les sanctions netrpris par l’organisation au mois de septembre dernier. Entre autres : interdiction de voyage et gel comptes des purchistes et leurs familles. En ce qui concerne la Guinée, la CEDEAO exige la libération immédiate du président Alpha Condé et désigne Ibn Chambass Envoyé spécial.
Mamadou Saliou Bah