La Direction générale de la police nationale, à travers un communiqué rendu public mardi, 22 octobre, a annoncé l’interdiction faite aux conducteurs de taxi moto de porter des cagoules ou tout objet servant à masquer leur visage. Des sanctions sont désormais prévues pour tous les motards qui roulent encagoulés en ville. « La direction générale de la police nationale constate avec regret le port de cagoules par certains conducteurs de taxi motos pour masquer leurs visages. Un tel comportement est contraire à l’arrêté encadrant l’activité des taxis motos en Guinée », lit-on dans le communiqué de la Police, qui fait par ailleurs cette invite à la population : « La direction générale de la police nationale invite toute la population à s’abstenir de se faire transporter par un conducteur de moto à visage non découvert ou caché ». A noter que les conducteurs de véhicules sont aussi concernés par cette mesure d’interdiction.
« Par conséquent, toute personne interpellée dans un véhicule ou sur une moto, portant une cagoule, sera considérée ou assimilée à un délinquant. Le directeur général de la police nationale invite tous les fonctionnaires de la police nationale à renforcer la vigilance afin de mettre hors d’état de nuire ces délinquants »
Force est de reconnaitre que l’insécurité reste un sujet de préoccupation pour les habitants de Conakry, la capitale et des localités de l’intérieur du pays. Les coupeurs de route s’attaquent souvent aux automobilistes en rase campagne en utilisant des méthodes violentes. Le dernier cas en date est cette attaque du véhicule du professeur Moustapha Koutoub Sano (ancien ministre de la Coopération internationale) entre la Guinée et le Mali. Dans les centres urbains, les malfrats et autres délinquants endurcis mènent des opérations de jour comme de nuit. Face à cette situation préoccupante, l’on ne peut que compter sur les Forces de défense et de sécurité pour traquer les hors-la-loi jusque dans leurs derniers retranchements. Reste à savoir maintenant si la Police pourra faire respecter cette décision à la lettre. Attendons de voir.
Kaba Kankoula
