Se confiant mardi 22 octobre 2024 à Mediaguinee, Marc Yombouno du RPG Arc-en-ciel a réagi aux menaces dont il fait l’objet sur les réseaux sociaux. « Je dois appeler au devoir des autorités qui sont régulièrement commises à la sécurisation des citoyens. Nous pensons qu’une fois que l’information est rendue publique, il y a des services comme la police, la justice, il y a la loi sur la cybercriminalité. Est-ce qu’il y a des réalités qu’il va falloir étayer? C’est ce que vous voyez sur les réseaux sociaux, les communications, les appels et autres pour dire sois prudent et autres. Des parents et autres qui voient des communications, tout le monde. Les partisans, militants et sympathisants dans tout le pays m’appellent. Ils ont vu des messages, ils sont inquiets mais je leur ai dit de rester calmes et sereins…Nous sommes des citoyens, nous pensons que nous ne sommes pas en violation des lois. Nous suivons ce qui est normal, nous n’appelons pas à la subversion, nous cherchons à conforter le positionnement de notre parti, nous critiquons les décisions et le fonctionnement des autorités, c’est de notoriété publique. On est croyant, on pense à la main de Dieu qui protège tout le monde. Maintenant c’est à ceux qui intentent ces choses, je ne sais pas si c’est vrai de prendre conscience pour dire que ces genres de choses si ça s’avère sont infâmes. Elles ne doivent pas être menées. Nous sommes des citoyens, nous aussi, nous sommes sous la protection de Dieu et de nos parents. Il ne faut pas l’oublier aussi. On vient d’une communauté. On a des parents. Ça va dans la stabilité du pays…», a-t-il réagi.
Il faut reconnaître que par les temps qui courent, une sorte de psychose s’empare des citoyens par rapport à cette série d’enlèvements. Le jeudi 17 octobre, Saadou Nimaga, l’ancien secrétaire général des Mines et de la Géologie, a été enlevé en plein jour à Kaloum pour une destination inconnue. C’est désormais au tour de Marc Yombouno, ancien ministre du Commerce sous Alpha Condé et membre du Bureau politique national du RPG Arc-en-ciel de faire l’objet de menaces sur les réseaux sociaux. Sans oublier le cas de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah du FNDC portés disparus depuis le 9 juillet 2024.
Kèfina Diakité
