Le RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, a tenu samedi 7 septembre 2024, son assemblée générale hebdomadaire à son siège national, à Gbessia, dans la commune du même nom. Une occasion qui a été mise à profit par Marc Yombouno, ancien ministre du Commerce et membre du bureau politique national du parti pour réitérer son attachement au respect du calendrier fixé pour le retour à l’ordre constitutionnel, conformément à l’accord conclu avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
« Nous constatons que certains cadres et directeurs se rendent à l’intérieur du pays en utilisant les moyens de l’État pour tenir des propos que le Président de la transition n’a pas tenus. Pour le RPG Arc-en-ciel, la parole du Président de la transition reste la référence. Il a dit qu’il ne restera pas une minute de plus après le 31 décembre 2024, et nous croyons en cet engagement. C’est une parole d’honneur », a déclaré l’ancien ministre Marc Yombouno. Avant d’appeler les militants et sympathisants du RPG Arc-en-Ciel à se tenir prêts pour les futures élections. « Tout ce qui se passe actuellement ne vient pas du Président Doumbouya, et il surprendra ceux qui doutent. Nous vous demandons de vous préparer : dès que la date des élections sera annoncée, le RPG Arc-en-ciel sera en première ligne. Nous croyons que les quatre mois restants seront utilisés de manière efficace pour qu’au début de l’année 2025, un président civil soit en place », a-t-il ajouté. Ce membre du bureau politique national du RPG Arc-en-ciel estime qu’il est crucial que les engagements pris par le Général Doumbouya soient respectés pour permettre un retour apaisé à l’ordre constitutionnel dans le pays. Et de marteler que le parti jaune reste vigilant et déterminé à jouer un rôle clé dans ce processus. Reste à savoir maintenant si les préoccupations du parti d’Alpha Condé seront prises en compte par le CNRD et son président qui, on le sait, sont de plus en plus accusés, à tort ou à raison, par des acteurs sociopolitiques majeurs du pays, de vouloir confisquer le pouvoir contre la volonté de la majorité des Guinéens.
Kaba Kankoula