Paris, la capitale française, accueillera dans quelques semaines les Jeux olympiques d’été de 2024. Parmi les disciplines dans lesquelles les athlètes (des deux sexes) des quatre coins du monde devront compétir, l’on peut citer notamment l’athlétisme, le football, le basket-ball, le volley-ball, la boxe, le judo, la natation, la gymnastique, etc.
Cette année, la Guinée fera partie des quatre représentants africains au tournoi de football desdits Jeux olympiques. Pour la première fois depuis le Mexique en 1968 (seule qualification du Syli national), la Guinée sera présente aux Jeux olympiques pour le plus grand bonheur de son public sportif. L’équipe olympique guinéenne (U-23) a validé son ticket de qualification ce jeudi 9 mai grâce à une victoire en match de barrage contre l’Indonésie (1-0). Un match qui s’est joué à Clairefontaine-en-Yvelines, au sud de Paris. Le seul but de la rencontre a été marqué sur un penalty transformé par Ilaix Moriba. La Guinée évoluera dans le groupe A, en compagnie de la France (pays organisateur), des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande. Pour beaucoup d’analystes et d’observateurs sportifs avertis, les U-23 guinéens entraînés par le sélectionneur du Syli national A, Kaba Diawara, ont bel et bien leurs chances pour se qualifier pour la phase des matches à élimination directe. Comme indiqué plus haut, depuis Mexico 1968, avec la formidable génération de Petit Sory, la Guinée n’avait plus participé au tournoi de football des Jeux olympiques, une compétition qui se joue tous les quatre ans. Le signe indien vient d’être vaincu par la bande à Saïdou Sow.
Lors de la dernière CAN de football organisée en Côte d’Ivoire, le pays des Éléphants, la Guinée est également parvenue à gagner un match à élimination directe depuis 1976 à Addis-Abeba (Éthiopie). Tous derrière l’équipe olympique de Guinée pour défendre vaillamment le rouge-jaune-vert à Paris.
Kaba Kankoula
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