À la faveur de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse, ce vendredi 3 mai 2024, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a publié un long rapport intitulé “Les 23 péchés capitaux du CNRD ” pour rappeler les agressions physiques perpétrées contre les journalistes aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
Les restrictions et autres tracasseries imposées ces derniers mois aux médias privés n’ont pas été occultées dans ledit rapport. Il s’agit notamment du brouillage des ondes et du retrait de certaines  radios et télévisions privées des bouquets Canal+ et Star-Times. Ce qui a eu pour conséquence, la destruction de quelque 500 emplois dans les entreprises de presse.
Le SPPG, dirigé par Sékou Jamal Pendessa, a par ailleurs cru devoir faire des recommandations aux autorités de la transition  pour nous sortir de cette situation:  la  libération des médias sans conditions; le payement des dommages et intérêts que ces restrictions illégales ont causés aux journalistes et médias victimes; rapporter toutes les décisions de suspension que la HAC a prises contre des journalistes.
Le SPPG appelle les professionnels de l’information à rester collés à l’éthique et à la déontologie de leur noble métier; demande la réhabilitation de son Secrétaire Général qui a été arrêté et condamné pour avoir demandé légitimement la libération des médias et de l’internet”. Reste à savoir maintenant si ces recommandations du SPPG seront prises en compte par le CNRD et son gouvernement.
Lors d’une rencontre qu’il a eue jeudi 02 mai avec les Associations de presse, le Premier ministre Amadou Oury Bah connu sous le nom de Bah Oury a laissé entendre que le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, serait très déçu de certains journalistes pour lesquels il a fait beaucoup de choses.
Kaba Kankoula 
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