Ce samedi 20 avril 2024, le RPG Arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir, a tenu son assemblée générale hebdomadaire à son siège national à Gbessia.  Dans son intervention de circonstance, Marc Yombouno, ancien ministre du Commerce d’Alpha Condé, a taclé le procureur spécial de la Crief, Aly Touré, sur le cas de Kabinet Sylla alias “Bill Gates”, ex-intendant général de la Présidence de la République dont la libération immédiate a été ordonnée le 16 avril dernier par la chambre de contrôle de l’instruction de la CRIEF. Mais c’était compter sans le procureur spécial près la Crief qui s’est  une nouvelle fois opposé à cette décision qui avait été pourtant été applaudie des deux mains par les proches du PDG  de Djoma Group.
“Nous ne cesserons de critiquer et de parler de cette injustice. L’actualité suivie quant à la décision de certaines juridictions sur la libération de Bill Gates, nous a permis de comprendre que toute la Guinée était contente, le fait se croire que cette fois-ci l’autorité qui refusait après trois (3) ans, a pris conscience pour laisser cette décision s’appliquer. Malheureusement, ce n’est pas encore le cas. On ne comprend rien. Est-ce que la justice n’existe pas. Est-ce que c’est une personne, quand toutes les juridictions demandent la libération de quelqu’un, un autre se lève pour dire je refuse. Moi je ne comprends pas, je n’ai pas fait le droit mais je n’enverrai pas mon enfant étudier le droit en Guinée. C’est grave ! Ou bien c’est la seule personne qui a étudié le droit en Guinée. Combien de décisions prises pour la libération des Kassory? Même celle de la Cour de la CEDEAO, il dit que ça ne l’intéresse pas”, a martelé l’ex-ministre Marc Yombouno lors de l’AG du RPG Arc-en-ciel.
Et d’ajouter: “Nous devons revoir tous les documents sur lesquels les juridictions travaillent. Parce que si d’autres disent libérer, une personne dit non je refuse et tout le monde se couche, même la Cour Suprême. Mais dans quelle République nous vivons ? C’est pourquoi nous demandons la libération pure et simple, sans condition de nos camarades. Parce que trop c’est trop. Ils ont largement dépassé leur période de détention préventive…”
Kaba Kankoula 
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