Le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a commencé, depuis quelques jours, l’installation des délégations spéciales. Une mesure contre laquelle s’insurgent certains acteurs politiques. C’est le cas par exemple du vice-président de l’UFDG, Dr Fodé Oussou Fofana, qui parle d’acte illégal et illégitime posé par les autorités de la transition.
“Jusqu’à preuve du contraire, les élections doivent être organisées avant la fin de cette année. Si on veut y aller, il y a tous les moyens de les organiser. Nous avons des techniciens pour le démontrer objectivement. On observe le CNRD et la Cedeao, les deux signataires de l’accord mais il n’appartient à un leader politique de justifier le glissement. Normalement, on ne parle d’un glissement que lorsqu’on est capable de le justifier et donner un (nouveau) délai. Et au lieu de mettre des délégations spéciales on avait qu’à créer les conditions pour organiser les élections communales. C’était plus simple”, a réagi Dr Fodé Oussou Fofana. Et d’ajouter: “Quand le mandat d’un élu arrive à échéance, on organise une élection pour le remplacer, c’est ce qui se doit dans un pays normal. Mais ce qu’on est en train de vivre, tout est illégal du début jusqu’à la fin. C’est en violation de toutes les lois et des normes. Les élus devaient rester jusqu’aux prochaines élections locales. Ces délégations spéciales n’ont aucune légitimité”.
Kaba Kankoula
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