Du 26 au 28 février 2024, le mot d’ordre de grève lancé par le Mouvement syndical emmené par Amadou Diallo de la CNTG (Confédération nationale des Travailleurs de Guinée) a été largement suivi sur toute l’étendue du territoire national. Après la libération de Sékou Jamal Pendessa, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) à la faveur de son procès en appel à la Cour d’appel de Conakry, les 13 centrales syndicales du pays se sont retrouvées à la Bourse du Travail à Kaloum pour suspendre le mot d’ordre de grève et s’engager sur la voie de la négociation avec le gouvernement et le patronat. La reprise de ces négociations tripartites devraient démarrer le lundi 4 mars 2024, au siège du Conseil national du dialogue social (CNDS). « J’ai l’honneur de vous convier à la poursuite des négociations tripartites, le Lundi 04 Mars 2024 à 09 heures au siège du CNDS sis à la cité Ministérielle, Landréah près de l’Ambassade de CUBA… », a écrit Dr Alia Camara, président du CNDS, dans une note en date du vendredi 1er mars 2024, tout en précisant que l’action vise à donner suite aux négociations entamées le lundi 12 février sur les points inscrits dans le préavis de grève du 6 du même mois, par le mouvement syndical guinéen.
Il faut rappeler qu’en marge de la grève générale qui a paralysé, pendant trois jours, tous les secteurs de la vie économique, l’on a déploré 3 jeunes dans la commune de Ratoma (Ibrahima Keita, Ibrahima Touré et Mamadou Moustapha Barry). Il est à espérer vivement que les différentes parties (syndicats, gouvernement, patronat) trouveront un terrain d’entente pour mettre notre pays à l’abri des soubresauts inutiles qui pourraient impacter négativement le déroulement du chronogramme de la transition.
Kèfina Diakité