Hier lundi 19 février 2024, le Gouvernement Goumou a été dissous par le président de la transition, le Général Mamadi Doumbouya. C’était à travers un décret lu par le Général Amara Camara, le ministre secrétaire général et porte-parole de la Présidence de la République. À la primature et dans les départements ministériels, les affaires courantes seront assurées par les directeurs de cabinet et les secrétaires généraux jusqu’à la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale.
Dans la foulée, un communiqué a été lu par le chef d’état-major général des armées, le général Ibrahima Sory Bangoura, pour annoncer des mesures conservatoires contre les désormais anciens membres du Gouvernement Goumou: restitution des véhicules de service et d’escorte du gouvernement dissous au garage du gouvernement sans délai; gel des comptes bancaires; restitution de tous les documents de voyage au secrétariat général de la Présidence; remise des cachets aux intérimaires désignés; démobilisation de tous les gardes du corps et aides de camp. Le Haut Commandant de la gendarmerie et le Directeur Général de la Police ont été chargés de prendre toutes les dispositions pour mettre des tampons au niveau de tous les départements jusqu’à la prise en main totale des intérimaires.
Pour bon nombre d’observateurs, le récent bras de fer entre Bernard Goumou et Alphonse Charles Wright ne serait pas étranger à cette dissolution du Gouvernement. Sans oublier les cas de corruption dont on accuse, à tort ou à raison, certains membres de l’équipe gouvernementale sortante.
Kèfina Diakité
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