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Transition: le RPG et l’UFDG se prononcent sur la nouvelle constitution annoncée pour mars par le CNT

Le  président du Conseil National de la transition (CNT), Dr Dansa Kourouma, vient d’annoncer la publication des ébauches de cette future constitution pour le mois de mars.
Le RPG Arc-en-ciel, ex-parti au pouvoir et de l’UFDG de Cellou Dalein Diallo ont réagi à cette annonce.
“On va publier cette nouvelle constitution dans quelle condition ? Une constitution ne se prépare pas en catimini. Nous, forces vives, nous n’avons pas été consultées. C’est de l’exclusion et ce n’est pas possible de le faire de la sorte. On ne peut pas faire de l’exclusion. Si on prend une frange de la société pour dire que nous avons parlé avec celle-ci mais on ne parle pas avec les autres, et c’est tant pis pour eux, c’est quel genre de Constitution qui va naître de cette manière ? Les conséquences, c’est qu’un autre groupe va venir et faire la même chose surtout qu’une Constitution n’est pas figée. La Constitution, ce n’est pas une fin en soi. D’ailleurs, le plus important, c’est d’organiser des élections libres, transparentes et crédibles, c’est ce qui est normal. Mais une Constitution, dans tous les cas, on se déterminera au moment venu. Et tout dépendra de ce qu’ils ont concocté en catimini. Si le contenu va dans le sens du peuple, il n’y a pas de problème. Mais si le contenu consiste à exclure une frange importante du peuple et pour imposer une candidature, là on ne va pas adhérer », a réagi Lansana Komara, ancien ministre et membre du bureau politique national du RPG Arc-en-ciel, le parti d’Alpha Condé.
Quant à Fodé Oussou Fofana, vice-président de l’UFDG, il a déclaré ceci: “Nous avons demandé à ce que l’article 77 de la charte de la transition soit respecté, c’est-à-dire, autour de la table, le CNRD, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les partis politiques et la société civile doivent se retrouver pour discuter clairement de la transition. Ce n’est pas moi qui ai fait la charte mais je veux qu’on la respecte. Nous avons demandé à ce qu’il y ait un médiateur, celui-ci a été désigné en la personne de monsieur Yayi Boni. Nous avons rencontré ce monsieur à qui nous avons remis un mémorandum. Donc tout ce qui se fait en dehors de nous, non seulement ne nous engage pas et donc on ne commente pas. Nous sommes des partis suffisamment responsables. L’UFDG et ses partis alliés, le RPG et ses alliés, l’UFR et alliés, c’est plus de 90% de tout l’électorat guinéen. Maintenant, si on est capable de voter des lois, faire tout en mettant dehors ces coalitions-là, on les attend. Nous sommes cohérents c’est pourquoi nous attendons”.
Kèfina Diakité 
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