La question que bon nombre d’observateurs se posent aujourd’hui est de savoir si le pouvoir sera remis à un président démocratiquement élu à la fin de l’année 2024. Le colonel Mamadi Doumbouya a rappelé à la faveur d’une session ordinaire du conseil des ministres qu’il ne fera pas un jour de plus au palais Mohammed V, au terme des 24 mois conclus avec la CEDEAO. Un engagement qui ne rassure pas certains acteurs politiques qui ne cessent de dénoncer le manque de lisibilité et de visibilité dans la conduite de la transition. Et la plupart d’entre eux sont vent debout contre l’organisation des prochaines élections par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation.
Le samedi 11 novembre, l’Union des forces Républicaines), le parti de Sidya Touré, a tenu son Assemblée générale hebdomadaire à son siège national. Une occasion qui a été mise à profit par son responsable de la communication digitale, Fodé Baldé, pour réitérer la farouche opposition du parti à l’organisation des prochaines élections par le ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD).
“Il est hors de question que le MATD organise les élections en violation flagrante de la loi organique et en vigueur. Parce qu’une ordonnance a réhabilité toutes les lois organiques dans notre pays. S‘ils croient qu’ils vont aller au-delà de 2024, les Guinéens seront dans les rues. Parce que tout simplement fin 2024, c’est la fin du CNRD et de la transition. (…)”, a martelé Fodé Baldé, responsable de la communication digitale de l’UFR.
Kèfina Diakité
Facebook Comments Box