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Demande de mise en liberté provisoire: Amadou Damaro obligé de prendre son mal en patience

À cause de la grève des avocats, les débats dans l’affaire de demande de mise en liberté provisoire de l’ex-président de l’assemblée nationale du régime déchu, Amadou Damaro Camara (placé sous mandat de dépôt depuis avril 2022) n’ont pas pu s’ouvrir à ce jour par devant la Chambre des appels de la Crief. Selon des sources proches du dossier, lesdits débats devraient s’ouvrir le mardi 14 novembre 2023, soit un jour après la fin de la grève des avocats qui protestaient contre l’agression d’un des leurs par un procureur au TPI de Coyah.
Pour rappel, la chambre des appels de la Crief a été saisie par le procureur spécial, Aly Touré pour s’opposer à la libération de Amadou Damaro Camara ordonnée le 09 octobre par la chambre du jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (Crief).
Amadou Damaro Camara,  un dignitaire du régime d’Alpha Condé, et trois autres personnes (Michel Kamano, ex 1er questeur de l’assemblée nationale; Zenab Camara, 2ème ancienne questeur de l’assemblée nationale et Cheng Jiin-Suey alias Kim, patron des tours siamoises de Kakimbo) sont poursuivis  pour un présumé détournement de 15 milliards de francs guinéens destinés à la construction du nouveau siège de l’Assemblée nationale sis à Koloma,  dans la commune de Ratoma. Affaire à suivre…
Kèfina Diakité 
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