Depuis plus de 50 jours, les sites d’informations en ligne, Guineematin.com et Inquisiteur.com, sont bloqués en Guinée, au grand dam de leurs responsables, de leurs journalistes et de leurs lecteurs. Ce mercredi 04 octobre, le SPPG (Syndicat des Professionnels de la Presse en Guinée) a cru devoir leur rendre visite pour faire passer un message de soutien et tirer en même temps la sonnette d’alarme par rapport à la menace qui guetterait la presse en ligne et audiovisuelle. Le secrétaire général du SPPG, Sekou Jamal Pendessa, a déclaré à propos ce qui suit : « Nous sommes venus rencontrer nos syndiqués. Qu’ils ne sont pas abandonnés mais il fallait très bien préparer la lutte parce que la lutte syndicale demande un certain nombre des choses. Il faut éliminer tout doute, il faut éliminer toute hésitation, aujourd’hui rien de tout ça. Vous allez comprendre que nous avons inversé la démarche. Parce que d’habitude on lance les combats après des personnes de bonne volonté nous contactent pour dire pardon laissez pour telle ou telle raison. Attendez, nous on va parler, on va négocier,…Des fois, les religieux s’impliquent. Vous avez du mal à dire non à ces genres de personnes, à ces sages. C’est pourquoi cette fois-ci, nous disons à toutes ces bonnes volontés qui ont l’habitude de nous calmer ou qui pourraient avoir l’intention de nous appeler pour dire s’il vous plaît arrêtez d’abord on va faire ceci ou cela, on leur donne quelques jours pour faire le travail qu’ils ont à faire. Et celui-là qui est derrière cette affaire, qu’on connaît très bien, lui aussi il a la même période pour revenir sur terre. Il peut faire amende honorable d’ici lundi prochain à 22h…Préparez-vous surtout à la lutte parce que nous savons ce qui se prépare. Que les gens comprennent que personne n’est épargné. Après Guineematin, beaucoup d’autres médias sont programmés, qui ne soient même pas des médias en ligne seulement et principalement la presse audiovisuelle. Côté presse écrite, nous n’avons pas reçu beaucoup d’informations mais nous sommes au courant que tout est fait pour fermer un certain nombre de médias au niveau de la presse en ligne et la presse audiovisuelle ». Vivement le déblocage des sites Guineematin.com et Inquisiteur.com !
Kèfina Diakité