Le règlement pacifique de la crise nigérienne doit être de mise. C’est la position de la Russie qui a lancé un nouvel appel à l’endroit de la CEDEAO
Crise au Niger : la Russie lance un appel pour un règlement pacifique
Pour la énième fois, la Russie exprime son opposition au recours à la force dans le cadre de la résolution de la crise nigérienne. Cette option envisagée par la CEDEAO peut avoir de lourdes conséquences sur le Niger et sur toute la sous-région, a rappelé la Porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
Selon la diplomate russe, il est important de trouver un consensus pour le retour à l’ordre constitutionnel. Elle a insisté sur l’option diplomatique qui permettra d’éviter les dégâts d’une éventuelle intervention militaire. Justement, dans le cadre des négociations, la junte a proposé une transition de trois ans. Une option qui est catégoriquement rejetée par la CEDEAO.
La junte nigérienne aux aguets
Depuis l’annonce de la préparation d’une intervention militaire par la CEDEAO, les nouvelles autorités nigériennes ne dorment plus sur leurs lauriers. Elles sont aux aguets pour faire barrage à toutes actions de forces étrangères visant à déstabiliser la transition du général Tiani.
Ouvertement, les putschistes ont mis en garde les pays membres de la CEDEAO qui s’engagent à contribuer à l’intervention militaire annoncée. Cette intervention, selon le général Tiani, « ne sera pas une promenade de santé« .
Le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) prend des dispositions pour contenir le recours à la force. A Gaya, où le Niger partage une frontière avec le Bénin, la présence des militaires nigériens est renforcée.
Par ailleurs, pour marquer son mécontentement suite à l’engagement du Bénin à participer à l’intervention militaire envisagée par la CEDEAO au Niger, la junte a dénoncé l’accord de coopération militaire signé entre les deux pays. Cet accord signé dans le cadre de la lutte contre le terrorisme est donc sur le point d’être résilié.
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