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Postes et Télécommunications : le ministre Ousmane Gaoual balaie les accusations de surfacturation

Dans l’émission Mirador de FM FM de ce mardi 12 septembre, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Ousmane Gaoual Diallo, par ailleurs porte-parole du gouvernement,  a balayé les accusations de surfacturation et de passation de marchés de gré à gré qui pèsent ces derniers temps sur son département.

« En Guinée depuis que le CNRD est arrivé, il y a moins de 20% des marchés qui passent par des mesures dérogatoires, entente directe ou gré à gré, 80% font l’objet d’appel d’offres, ça c’est la réalité…Si vous allez à la Direction Générale des Marchés Publics, vous allez avoir des statistiques, si vous allez aux Impôts, au Trésor public, à la Banque centrale ou au ministère des Finances vous allez avoir des statistiques. Donc les sources d’informations sont diversifiées, sont larges. 80% des marchés publics en Guinée passent par les appels d’offres normaux…Il n’y a pas de marché public sans comparaison des prix, même si je fais un gré à gré, même si je fais une entente directe,   il y a des critères qui font que je passe par cette règle dérogatoire, il y a des contrôles qui sont effectués par les autorités habilitées à faire ces contrôles. Je dis encore une fois c’est de la mauvaise information de faire croire, que quand on dit gré à gré, ou quand on dit entente directe c’est le ministre qui appelle une entreprise pour lui donner le marché sans aucune mesure sauf ses intérêts personnels, ce n’est pas comme ça que ça se passe », a-t-il martelé. Et d’ajouter : « Pourquoi on a dénoncé les marchés de gré à gré sous Alpha Condé, c’est le fait  que quand la ministre Kaba est arrivée, elle a fait le premier rapport d’audit, quand elle est arrivée comme ministre de l’Economie et des Finances et ce travail avait fait sortir que les marchés qui avaient été exécutés c’est-à-dire les marchés pour lesquels la dépense publique est sortie et ils ont été clôturés, ils ont constaté que 80% de ces marchés exécutés avaient fait l’objet de surfacturation. Ce n’est pas nous, c’est elle qui avait écrit ça dans son rapport et c’est ce rapport que nous avons commenté durant toute la période parce que ça n’a pas donné lieu à des sanctions ni financières, ni autre chose »

Kèfina Diakité

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