Abdoul Sacko est le coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), une des plateformes de la société civile guinéenne. Comme beaucoup d’autres acteurs, il fait lui aussi le diagnostic des coups d’Etat qui se multiplient en Afrique.

« Dans ce contexte de tourbillon politique, économique et culturel violent qui souffle sur le continent par des coups d’Etat généralement pour des questions d’intérêts et de personnes, nous sommes obligés de prendre en compte et solutionner deux (2) problèmes catalyseurs, visiblement camouflés dans les discours de démocrates ou de nationalistes.
Primo: Nos compatriotes militaires sur le continent, tout comme de grands lobbys, ont compris que bon nombre d’intellectuels civils africains sont des esclaves du ventre et des privilèges personnels au nom et au compte de l’intérêt général. Donc le boulevard à l’inter manipulation militaro-civile et généralement commanditée. Malheureusement en cas de crimes, les civils trouvent toujours des échappatoires, au même titre que les militaires pour leurs privilèges et appétits lucratifs trouvent des justifications ( depuis les Gnassingbé Eyadema, Mubutu, … en passant par les Sanogo à nos jours) à leur irruption sur la scène  politicienne.
Secundo: Le panafricanisme d’arnaque et de l’émotion qui se développe actuellement sur le continent, qui, au lieu de faire la promotion et la protection intelligentes des intérêts des peuples africains par la valorisation du potentiel jeune et celui en ressources naturelles, est devenu un tremplin de promotion (économique ou statutaire) personnelle d’une part et d’autre part un terrain de revanche et de compétitions brutales entre des puissances, sans aucun intérêt pour les pays du continent.
Ainsi, alors place au perpétuel recommencement de la souffrance des peuples sur le continent.
Vivement un réveil, non pas de l’émotion ou pour des règlements de compte, mais pour une Afrique compétitive et émergente dans un monde de mutation profonde sans fin vers les intérêts économiques, matériels et culturels comme prioritaires à tout dans les relations. », a écrit Abdoul Lah Sacko, coordinateur du Forum des Forces Sociales de Guinée (FFSG), une des plateformes de la société civile guinéenne.

Kèfina Diakité

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