Ces derniers temps, les inondations sont de plus en plus enregistrées aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays, avec leur lot de morts et de dégâts. La semaine dernière, c’est le jeune Aboubacar Kourouma qui est mort noyé à Coyah, alors qu’il tentait de sauver des personnes en détresse, suite aux inondations. À Kindia, c’est une sage-femme du nom de Fatoumata Camara qui est décédée elle aussi suite aux fortes précipitations qui se sont abattues sur la capitale des agrumes. La première dame de la République, Mme Lauriane Doumbouya, accompagnée de certains membres du gouvernement, s’est rendue tour à tour à Coyah et à Kindia pour faire passer le message de compassion de son époux et offrir des dons aux victimes. Mais comme si tout cela ne suffisait pas, dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 août, de fortes pluies se sont abattues sur Conakry et Siguiri, faisant de nouvelles victimes. À Kobayah, c’est une femme en service à l’Agence principale de la BCRG qui a trouvé la mort après que sa voiture a été emportée par les eaux. Deux victimes ont été enregistrées à Enta Nord, une autre à Dabompa. Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, et son homologue des Infrastructures et des Travaux publics, Elhadj Gando Barry, ont été sur le terrain pour constater de visu les dégâts et présenter les condoléances des autorités aux différentes familles explorées. Ils ont mis l’occasion à profit pour conseiller aux citoyens de ne pas construire dans les zones potentiellement inondables. En plus des pertes en vies humaines, ces inondations de Coyah, Kindia, Siguiri et Conakry ont causé d’importants dégâts. Espérons vivement que les services compétents de l’Etat prendront dorénavant toutes les dispositions nécessaires pour mettre les pauvres populations à l’abri des inondations aux conséquences incalculables.
Kèfina Diakité
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