Alors que l’on s’y attendait le moins, le Président démocratiquement élu du Niger, Mohamed Bazoum, a été renversé le 26 juillet dernier par des éléments de la garde présidentielle. Un coup d’Etat qui a été condamné aussi bien par les organisations sous-régionales et internationales (CEDEAO, Union africaine, ONU) que par de nombreux pays (États-Unis, France, Grande-Bretagne, etc.). Des leaders politiques ne sont pas en reste. C’est le cas par exemple de Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratique de Guinée (UFDG) qui, à travers les réseaux sociaux, déplore et condamne fermement le coup de force perpétré par Abdourahamane Tiani contre Mohamed Bazoum, président démocratiquement élu du Niger.
« Je déplore et condamne fermement le coup d’Etat survenu ce mercredi 26 juillet au Niger contre le Président démocratiquement élu Mohamed Bazoum.
Cette prise de pouvoir par la force, qui intervient après la première alternance démocratique qu’a connue le Niger depuis son indépendance, est un recul préoccupant de la démocratie et de l’Etat de droit dans ce pays mais aussi dans l’espace CEDEAO où on a enregistré 6 coups d’Etat militaires en moins de 3 ans », a écrit le chef de file de l’UFDG, présenté à juste raison comme l’un des candidats sérieux à la succession du colonel Mamadi Doumbouya à la présidence de la République de Guinée. Il a par ailleurs souhaité vivement que les négociations envisagées par la CEDEAO aboutissent à la restauration de l’ordre républicain et la réinstallation dans ses fonctions du président démocratiquement élu du Niger. Reste à savoir si maintenant si le successeur de Mahamadou Issoufou parviendra à récupérer son fauteuil, grâce à une interventin des troupes sous la bannière de la CEDEAO. Attendons de voir.
Kèfina Diakité
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