Accueil A la une Vie politique: Lancement officiel de l’Alliance pour la République (APR)

Vie politique: Lancement officiel de l’Alliance pour la République (APR)

En Guinée, les alliances politiques ou électorales se font et se défont au gré des humeurs des leaders et des rumeurs de la cité. Ces derniers jours, l’on a assisté à des démissions au sein de l’ANAD, la coalition électorale présidée par Cellou Dalein Diallo, chef de file de l’UFDG. Francis Haba fait partie des démissionnaires. Hier dimanche 16 juillet, le président de l’UGDD et ses camarades ont lancé officiellement une nouvelle coalition, dénommée Alliance Pour la République (APR).
« Notre Alliance se veut une Alliance autour des idées clefs de développement socio-économique et de démocratie. C’est pour cette raison que dès après cette cérémonie de lancement, nous nous pencherons sur un projet de société innovant, une quintessence amendée des projets des partis membres de l’alliance pour y faire adhérer la majorité des Guinéens. Cette naissance de notre alliance se fait à un moment historique de notre pays où la transition nous offre l’opportunité de la refondation de l’Etat. L’avènement du CNRD le 05 septembre 2021 a suscité un immense espoir au sein de la classe politique guinéenne et des populations en général. A ce jour, il est vrai que tout n’est pas rose. Mais faut-il demeurer dans la contestation éternelle ? Nous disons non», a expliqué Francis Haba, le coordinateur de l’APR.
Ces démissionnaires ont par ailleurs émis le souhait de rejoindre le cadre de dialogue. “Nous émettons aujourd’hui notre souhait de participer au dialogue en cours pour le retour paisible à l’ordre constitutionnel ; demandons nos collègues qui ont hésité à la dernière minute d’être courageux, de prendre leur destin en main pour nous joindre et invitons le CRND et son Gouvernement à réunir les conditions de notre participation au processus de dialogue en cours.  Cependant, nous réitérons : le respect du calendrier électoral signé avec la CEDEAO; une constitution qui assure la séparation et l’équilibre des pouvoirs, qui verrouille systématiquement la limitation des mandats présidentiels et tient compte des réalités sociopolitiques; un organe mixte, autonome et indépendant de gestion des élections qui garantit la confiance des acteurs et de la crédibilité des élections précédée par un cadre juridique inspiré de la CENI mise en place en 2018; un code électoral clair et sans équivoque…”, ont-ils indiqué.
Kèfina Diakité

 

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