Ce samedi 15 juillet 2023, le RPG Arc-en-ciel, l’ancien parti au pouvoir, a tenu son assemblée générale hebdomadaire à son siège national à Gbessia, dans la commune de Matoto. Une occasion que son secrétaire général, Saloum Cissé, a mise à profit pour émettre des doutes par rapport à la conduite de la transition par le CNRD et son gouvernement. Il a par ailleurs mis en garde contre un glissement du calendrier électoral.
” Le jour qu’ils vont essayer de toucher à la date limite de la transition, ils connaîtront la vraie valeur du Guinéens. Parce qu’ils vont dire il nous reste 17 ou 12 mois pour finir avec les 10 points. Ou encore, qu’il y a ceci ou cela. Ils diront plus loin que le programme qui est déjà établi ne peut se faire, qu’il faut augmenter le temps. C’est là ils vont trouver le RPG Arc-en-ciel sur le chemin. Ils sont en train de tourner et ils font tout ça pour nous tromper. Mais moi je suis conscient de quelque chose. Le temps que le professeur à eu à faire, le programme qu’il a exécuté, je suis personnellement fier des résultats sur le terrain. Il faut se dire la vérité, toute la démagogie qu’ils sont en train de faire, nous allons voir les résultats. Le rôle d’une transition, c’est d’organiser des élections transparentes et équitables. Voilà le rôle principal d’une transition. Mais on parle d’une somme colossale, qui à la longue, sera très difficile à obtenir. En fin de compte, ils vont dire qu’ils n’ont pas de moyens d’organiser les élections afin de permettre le glissement. Ça ne marchera pas(…)», a martelé Saloum Cissé, secrétaire général du RPG Arc-en-ciel. Avant d’inviter les responsables, les militants et les sympathisants à la mobilisation générale aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays en vue des élections prévues pour le retour à l’ordre constitutionnel.
” Chacun de vous vient d’un village, d’une famille. Il faut être vraiment du protocole de la direction nationale pour des motivations afin que des gens soient rassurés de la vitalité du RPG Arc-en-ciel. Nous allons donc essayer de faire un déplacement à l’intérieur du pays, c’est un passage obligé”, a-t-il indiqué
Kèfina Diakité
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