Accueil A la une Nabaya renoue avec son fils (Par Morgan)

Nabaya renoue avec son fils (Par Morgan)

Le pacte est désormais scellé après une zone de turbulences à schproum. Le cercle des détracteurs à longtemps cherché des alibis sur les branches des cieux lointains pour culpabiliser le Colonel qui est lui-même natif des lieux.

Tantôt Kankan manque d’électricité; le Colonel en est responsable.

Tantôt le corps de Djenè Kaba a été accueilli par les autorités de la transition jusqu’à sa dernière demeure avec tous les honneurs dus à son rang; le Colonel en était encore responsable.

  Tantôt quelques groupuscules de femmes en sortie sporadique manifestaient pour réclamer le retour de Alpha Condé dans un pays qu’il a laissé en état de putréfaction lamentable. N’est-ce pas une autre forme de sorcellerie couverte par un semblant de légitimité après un braquage de la constitution et de notre économie. Nous remercions les Alphahistes de Kankan et d’ailleurs de nous avoir fait rire en nous faisant croire que l’enfant prodige de Nabaya n’était pas en odeur de sainteté avec sa terre natale: Faux, ce n’était que de l’enfumage synonyme du procès de Galilée: Et pourtant elle tourne.

Heureusement  sagesse, paix et concorde ont pris le dessus à travers la récente plus grande et noble festivité culturelle de l’après Tabaski dans la capitale de la Haute Guinée.

Revenons à la Mamaya.

    Malgré quelques incidents émaillés de jets de pierres en raison essentiellement de l’exigüité de l’arène de danse et des soucis d’ordre organisationnel, les frustrés n’ayant pas eu accès à l’aire de danse ont manifesté leur mécontentement par les jets de pierres dans la journée du 30 juin.

Cette grande fête de réjouissances et de retrouvailles s’est tout de même distinguée par sa simplicité, son élégance et son originalité.

   Ce grand ballet aux pas de danse rythmé par des artistes détenteurs de la tradition ne laisse personne indifférent.

La Mamaya est une danse venue du Mali dans les années 1937 à 1938.

Elle cohabite en parfaite symbiose avec les 4 groupements de Sèrès malgré leurs différences structurelles dans la cité. Le Sèrè lui, plus ancien que la mamaya reste dans son rôle.

M’Bemba Alpha Kabinet l’a renforcé en 1971 pour doter la ville d’une structure socioculturelle forte, mais aussi pour défendre l’identité de Kankan en cas d’invasion. C’est la fédération des 4 groupes de Sèrè qui a organisé la Mamaya de cette année.

Ce fut un moment d’intense fierté culturelle proche de Guiness record à défaut d’intégrer le cercle fermé du patrimoine de l’Unesco pour le bonheur des Nabayalais mais aussi pour toute la Haute Guinée qui s’est mobilisée pour communier avec le président de la transition, sa famille, les têtes couronnées de la cité, Madame Bernard Goumou, amis et sympathisants de la galaxie présidentielle.

   Pour la prochaine édition, j’y serai mais d’ici là ceux qui jettent les cailloux auront assimilé les cours d’éducation civique  appropriées pour pouvoir mieux se comporter en de pareille circonstance marquant l’arrivée d’un chef d’Etat en maître de cérémonie.

 J’aurais mieux écrit si j’avais été à l’école, pardonnez-moi pour mon illettrisme.

 Thomas Morgan Mamy Éditorialiste Observateur indépendant de société

Libre opinion.

Tél 629 89 27 58 Whatsapp 623 19 49 16

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