C’est le deuxième cri de détresse et d’appel au secours du représentant de la famille des héritiers de feu Camille Bangoura et coordinateur du comité pour la défense des droits et de la dignité foulés au sol des victimes du Port 2 Bois Kinsi Waaf de Dixinn centre 1. Cette fois-ci, ces héritiers ont cru devoir   interpeller la CEDEAO, l’UA et l’ONU par rapport à leur situation.

“Cet appel au secours pour la deuxième fois est spécialement adressé au secrétaire général des Nations unies, à celui de l’Union Africaine, à la CEDEAO, à l’Union Européenne et toutes les grandes nations au monde où les droits de l’homme sont respectés, notamment les États-Unis d’Amérique, la France et autres…

En République de Guinée, il n’y a pas une autorité qui considère l’angoisse d’un pauvre, c’est une couche qui est rejetée, méprisée et est livrée à toute sorte d’injustice, abandonnée, brutalisée. Le cri de détresse n’est pas pris au sérieux par l’autorité en Guinée. Aucune de ces correspondances adressés à un Ministre ou chef de l’Etat n’a jamais eu de suite. En Guinée depuis l’indépendance, des personnes malignes, lâches, hypocrites ayant des baisers trompeurs et flatteurs ont été toujours favorisées par la plus haute autorité de l’Etat au détriment des hommes intègres, sincères, francs et véridiques. Cette couche d’hommes intègres a été toujours victime de complot d’Etat, violentée,  des fois assassinée. Sur cette liste, on peut citer les regrettés CAMILLE Bangoura membre fondateur de l’Etat souverain de Guinée, le Colonel SAMA PANIAL BANGOURA de l’armée de terre, son neveu le commissaire PASCAL BANGOURA de la police d’Etat son neveu tous victimes à cause de leur intégrité.

C’est une minorité de groupe d’hypocrites, de flatteurs et rapporteurs qui à chaque régime arrive à créer à leur tour un autre Etat dans un Etat, un autre gouvernement plus fort que celui qui est officiellement connu. C’est ce groupe, qui, depuis toujours sème la terreur, viole les droits de l’homme, au nom de l’Etat, sans être inquiété. Malheureusement une fois que le régime en question tombe, ils sont encore les premiers à faire les critiques. Ce sont les véritables disciples du prince du mensonge qui n’est autre que Satan le malin, le rebelle, et l’orgueilleux. C’est ce groupe, en mars 1964 qui avec la compagnie minière OFAB CBG s’était attaqué violemment, sans aucun argument convaincant mais au nom du bureau politique national, du comité central et du gouvernement en détruisant avec tous les risques le grand bâtiment de 16 chambres à couchers en dur, une annexe,9 000 briques et agrégats à Kamsar. Sur un domaine sis entre la cité industrielle et le village de Kamsar octroyé en 1956 à Monsieur CAMILLE BANGOURA et épouse sa cousine OUMOU BANGOURA en récompense de leurs efforts consentis pour l’émancipation. Ils étaient devenus propriétaires légitimes, après avoir accompli et donné tous les droits coutumiers de l’époque demandés. Notamment du riz fourni par le résultat du travail rizicole de son épouse dans les plaines de Kawass et des bœufs donnés qui ont été l’objet d’échange avec des tonnages de riz obtenu du travail de cette femme, sans compter l’argent et le vin donnés par CAMILLE.

Cette agression avait pour but de créer une confrontation avec le chef de l’Etat d’alors mais Camille ne s’est pas révolté. En 1967,  Camille est de nouveau attaqué cette fois-ci à Conakry,  sa villa de 06 chambres a été démolie sans aucune procédure légale mais au nom du gouvernement et des instances suprêmes du parti-Etat, ni indemnisation, sans recasement. Lorsque la ville fut démolie, une seule chambre avait survécu, c’est dans cette chambre que le colonel MERCELIN BANGOURA de la gendarmerie nationale avait vécu pendant 30 ans et c’est dans cette même chambre que madame CAMILLE, née OUMOU BANGOURA s’est éteinte le 17 mars 2011. Pendant ce temps, le président Sékou Touré n’était au courant de rien des agissements de ces cadres mafieux. Il l’a dit le 09 septembre 1981 à l’audience, qu’il avait accordé à son compagnon de lutte CAMILLE Bangoura surtout sur cette agression survenue à Kamsar en 1964 de la part des cadres mafieux de l’Etat et la Compagnie CBG. Le feu président TOURE SEKOU condamna ces actes barbares interhumains contre CAMILLE qui n’avait pour but que de salir le régime et le créer une confrontation. Il ordonna la restitution des biens qu’il confia au ministère de l’intérieur et de la Sécurité, en la personne de feu SEKOU CHERIF. La restitution avait débuté le 04 février 1982 à Kamsar, c’est sur l’actuel bureau de la commune sous-préfectorale, c’était un marécage. Feu CAMILLE prit le remblai en 1986 après la mort subite du camarade SEKOU TOURE le 26 mars 1984. Jusqu’à présent nos biens sont dans les mains de ces occupants illégaux. Le lieu où le bâtiment de 16 chambres a été détruit est la place de l’actuel terrain de sport de la CBG. En 2013, l’Etat Guinéen a été attaqué en justice à Boké et son avocat qui n’avait pas d’argument pour défendre l’Etat a été battu jusqu’à la cour d’appel de Conakry. Et pendant (4) ans, il n’a pas osé aller à la cour suprême pour cassation et ma victoire a été totale

 L’Etat ne veut pas se soumettre à l’exécution de cet arrêt prononcé et homologué par la justice guinéenne accepté par l’Agent judiciaire de l’Etat. C’est pourquoi une autre famille riche de feu Sékou MANTON CAMARA avec son Entreprise, est venue s’attaquer à l’unique maison rescapée de feu Camille causant d’énormes dégâts sur le bâtiment, l’annexe et celui du voisinage et avec arrogance. Ils  refusent de se soumettre à la réparation, rejette l’intervention de Madame la secrétaire générale de la Commune de Dixinn et de celui du directeur du Tribunal militaire Balla Samoura, sans être inquiétés. Le pourquoi nous le savons tous. On cherche coûte que coûte des affrontements, le face-à-face que la Basse Côte ne souhaite pas car cela a beaucoup de conséquence que les agresseurs ignorent. Avant la venue des colons français en 1839 qui ont réuni difficilement ces quatre zones en un seul territoire, aucune des zones n’avait osé attaquer son prochain et vaincre. La zone de la Basse Côte se soulève difficilement, mais n’a jamais perdu une bataille depuis les temps anciens et même maintenant. Personne ne pourra dominer  l’autre. Ce qui unit ces quatre zones c’est la République qui est fille de la colonisation. Il est écrit et c’est la vérité que le vrai pouvoir est dans l’amour du don de soi. Respectons nos vieux sages et privilégions le dialogue, entre nous guinéens, écartons les actions barbares surtout contre la couche la plus pauvre. Comme cette agression perpétrée en 2022 contre les anciens occupants du Port 2 Bois Kinsi Waaf de Dixinn centre I par un cadre du CNRD au profit d’un seul individu riche à cause de son argent et parent du président déchu. Ce port de Kinsi Waaf est fondé en 1850 par les autochtones… bagas de Dixinn et de Koba. La colonisation n’avait pas encore débuté et Conakry était loin d’être la capitale de la colonie en 1890. Cette population libre du Port 2 Dixinn Waff a été surprise par l’envoi contre elle un bataillon armé jusqu’aux dents, sans aucun avertissement, pas de dialogue. Les biens des pauvres ont été saccagés, une mosquée de Dieu détruite. Est-ce que le président de la Transition avait-il donné cet ordre ? Puisque le 09 septembre 1981, monsieur Sékou Touré nia la barbarie survenue à Kamsar opérée à son nom, par les cadres de l’Etat et la C B G. On veut coûte que coûte pousser la population disciplinée de Guinée à un soulèvement. Le vieux sage de Dixinn intervient et le lendemain c’est la guerre. Cette manière d’agir contre son propre peuple est une violation des droits de l’homme. Les victimes s’adressent au chef de la Transition, il ne répond pas, au président du CNDS sans suite et le richard en question sans même attendre, commence vite  la construction. Pourquoi donc l’indépendance a été proclamée le 02/10/1958.Cette constitution que le CNT est en train de rédiger ne concerne nullement cette population qui est agressée sans défense. Que KINSI WAAF retourne dans les mains de ceux qui étaient là depuis 1850. Et que la bourgeoisie cesse de dicter et imposer sa loi.

BANGOURA RAOUL DJIBARO.

                                            Coordinateur du Comité

                                     Syndicaliste 00224/627 26 14 44

Ci-dessous la biographie de M. Camille Bangoura

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