Une mission de la CEDEAO, conduite par son médiateur Thomas Boni Yayi, était attendue hier dimanche 18 juin 2023 à Conakry. Selon nos informations, c’était pour procéder au lancement du processus d’évaluation du chronogramme de la transition. Mais la délégation n’a finalement pas pas bougé du siège de l’organisation sous-régionale à Abuja, au Nigeria. Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Guinéens établis à l’étranger, Dr Morissanda Kouyaté, a confié au site d’information Africaguinee.com, qui l’a contacté, que cette annulation est due à un problème de calendrier.
“Les calendriers ne sont pas bien ajustés. Donc, on va recevoir la mission plus tard. C’est tout. Il n’y a pas de soucis, nous avons de très bonnes relations avec la CEDEAO…On discutera des termes de référence de la mission et on communiquera avant l’arrivée de la mission. Nous n’aurons rien à cacher », a indiqué Dr Morissanda Kouyaté, le chef de la diplomatie guinéenne.
Il faut rappeler que le 12 juin dernier, lors de la première session du comité de pilotage de suivi-évaluation de la mise en œuvre du chronogramme de la transition qui s’est tenue dans la salle de réunion de son département, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Mory Condé, qui préside ledit comité de pilotage, a partagé avec les membres du comité, les diplomates, la CEDEAO et l’UE, les informations disponibles et l’état d’avancement du chronogramme. “Aujourd’hui, au nombre des 10 points inscrits dans le chronogramme de la transition, nous avons présenté aux membres du comité de pilotage et aux membres du comité technique, les avancées en termes de mise en œuvre sur les trois (3) premiers points à savoir : le recensement général de la population et de l’habitat, le recensement administratif à vocation d’état civil et l’élaboration du fichier électoral (…) Jusqu’à preuve du contraire, le délai d’exécution du chronogramme qui a été signé dans le compromis dynamique est en train d’être respecté à la lettre…”, a-t-il fait savoir.
Kèfina Diakité
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