À l’occasion de l’Assemblée Générale de son parti politique, l’UDG, qui s’est tenue le samedi 27 mai 2023 à Kagbelen, Elhadj Mamadou Sylla a fait part de sa satisfaction par rapport à la levée du contrôle judiciaire qui pesait sur lui et huit autres acteurs politiques membres du Quatuor d’alors. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire au lendemain d’une manifestation, à l’appel du FNDC officiellement dissous par le ministère de l’Administration du Territoire et de la décentralisation (MATD).
« Si aujourd’hui, ils ont levé ce contrôle judiciaire-là, on ne peut que s’en réjouir parce que le contrôle judiciaire, on peut dire que c’est une petite prison malgré que l’autre est bloqué, il ne sort pas dans une cour mais l’autre aussi, on lui dit qu’il ne peut pas dépasser le grand Conakry à savoir Conakry, Coyah et Dubréka. Aujourd’hui, on est très content parce qu’à chaque fois qu’on voulait sortir, il fallait demander à travers nos avocats une autorisation de sortie au procureur. Des fois, ils acceptent et des fois ils refusent. Maintenant on est libre comme poisson dans l’eau », a laissé entendre Elhadj Mamadou Sylla, un riche homme d’affaires doublé d’un leader politique jugé réaliste par bon nombre d’observateurs de la scène politique guinéenne. Il faut rappeler que Mamadou Sylla et sa coalition politique dénommée la CORED avaient claqué avec fracas la porte du Quatuor. Ils ont par la suite participé aux travaux du cadre de dialogue qui se sont tenus du 24 novembre au 20 décembre 2022 dans un receptif hôtelier de Conakry. Pour des raisons qui leur sont propres, l’ANAD, le FNDC politique et le RPG Arc-en-ciel et alliés ont préféré bouder ce premier round du dialogue inter-guinéen et demandent aujourd’hui l’ouverture d’un autre cadre de dialogue qui sera présidé par la CEDEAO.
Kèfina Diakité
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