Le mercredi 24 mai, au lendemain de la journée sans presse observée sur toute l’étendue du territoire national, il y a eu une rencontre entre la Haute Autorité de la Communication (HAC), les organisations professionnelles et syndicat de la presse pour un dénouement heureux de la crise dans ce secteur vital dans un État de droit. Mais hélas, après cette rencontre, les organisations processionnelles et le syndicat de la presse ont décidé de maintenir toutes les actions initialement prévues jusqu’à la restitution des émetteurs du Groupe de presse AfricVision, à l’arrêt des brouillages des ondes des radios FIM FM et Djoma FM et à la levée de la restriction des accès aux sites d’informations guinéens. Parmi ces actions, l’on peut citer notamment: le boycott de toutes les activités du gouvernement et des autres organes de la Transition jusqu’à la levée de toutes les restrictions ; le boycott de la Semaine Nationale des Métiers de l’Information et de la Communication (SENAMIC) ;
une synergie des médias sur le musèlement de la presse et le recul de la démocratie le mardi 30 mai ; une marche de protestation le jeudi 1er juin 2023 sur toute l’étendue du territoire national.
Reste à savoir maintenant si ces actions envisagées par les organisations professionnelles et le syndicat de la presse feront reculer les autorités de la transition qui s’attirent de plus en plus les foudres des organisations de défense des droits de l’homme et de la liberté de la presse. Attendons de voir
Kèfina Diakité
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