Ce lundi 13 mars, comme annoncé quelques heures plus tôt, une rencontre s’est tenue au centre islamique de Donka, à Conakry, entre le gouvernement de transition et les Forces vives de Guinée reconstituées autour du RPG Arc-en-ciel, de l’UFDG, de l’UFR, du FNDC, du FFP et du FFSG. C’était sous la médiation des leaders religieux. Objectif: trouver des solutions pour la décrispation de la situation sociopolitique du pays. Au terme de la rencontre, Jean Boston Bangoura, au nom des religieux, a confié à la presse qu’aucun détail n’a été abordé lors de ce premier round de négociations.
“Nous avons, en tant que religieux, invité le gouvernement mais aussi les forces vives pour venir parler de la situation. Pour tout dialogue, pour toute négociation, il faut qu’il y ait des préalables. Aujourd’hui, nous n’avons donné que des mots d’introduction. Nous ne sommes pas entrés dans les détails. Mais par la grâce de Dieu, les jours à venir, nous allons aller aux détails. C’est une prise de contact en un mot. Nous avons fait une prise de contact et nous avons voulu établir une feuille de route », a-t-il déclaré.
Mais en croire certaines indiscrétions, les forces vives de Guinée auraient demandé de régler le cas d’Abdoul Sacko du Forum des forces sociales de Guinée (FFSG) avant d’entreprendre quoi que ce soit.
Et au moment où se tenait cette rencontre, Abdoul Sacko était entendu à la direction centrale des investigations judiciaires de la gendarmerie nationale.
Espérons vivement que les religieux parviendront, grâce à cette médiation, à rapprocher les positions et à nous éviter des manifestations de rue avec leur lot de morts et des destructions de biens publics et privés.
Kèfina Diakité
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