L’UFDG a tenu son Assemblée générale hebdomadaire ce samedi 25 février, à son siège national.  Une occasion que le responsable des fédérations de l’intérieur, Cellou Baldé, a mise à profit pour se prononcer sur le récent sommet de la CEDEAO à Addis-Abeba. Un sommet qui a demandé aux autorités guinéennes de conduire un dialogue inclusif avec la participation de tous les acteurs politiques.

« A travers la dernière rencontre tenue en marge du sommet de l’Union africaine, une rectification importante a été apportée à la transition en cours parce que vous le savez comme moi, il y a quelques jours, même pas quelques semaines, des opérateurs politiques parce que c’est comme ça qu’il faut les appeler étaient en train de se bomber le torse, de se taper la poitrine d’être plus royalistes que le roi, pour dire qu’il n’y aura jamais de dialogue dans ce pays, pour dire que le dialogue est derrière nous, que toutes les portes sont fermées, que le parti UFDG s’est auto-exclu, qu’il est mort et que ses responsables n’ont que leurs yeux pour pleurer », a rappelé Cellou Baldé. Avant de saluer  ce qu’il considère comme la clairvoyance des autorités de la transition qui ont exprimé leur volonté de maintenir le dialogue avec les différents acteurs pour revenir à un ordre constitutionnel. « Je salue la clairvoyance et la prise de conscience des autorités de la transition qui, quand même ont affirmé haut et fort que les portes du dialogue restent ouvertes, qu’ils vont faire en sorte que l’article 77 de la charte de la transition soit respecté. En le faisant, ils ont désavoué les opérateurs politiques, les marchands d’illusions qui ne veulent pas qu’il y ait la paix et la stabilité dans notre pays. Je le dis et je le réitère, nous félicitons les autorités de la transition et nous les encourageons à aller immédiatement et à aller très vite dans ce sens», a déclaré l’ancien député uninominal de Labé.

Kèfina Diakité

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