Depuis quelques jours, le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright est en tournée à l’intérieur du pays pour toucher du doigt les réalités dans les structures relevant de son département. Partout où il est passé, l’ancien procureur général près la Cour d’Appel de Conakry a échangé avec  les autorités administratives, communales, les sages, les jeunes, etc. Il lui est arrivé de prendre des décisions ou de tenir des propos qui font couler beaucoup d’encre et de salive. Il y en qui vont jusqu’à critiquer le ministre pour le nombre pléthorique de sa délégation. Hier mardi 31 janvier, devant les journalistes à Siguiri, avec le franc-parler qu’on lui connaît, Alphonse Charles Wright n’a pas mis de gant pour répondre à ses détracteurs.
“C’est encore la preuve que désormais ce n’est pas le bureau qui doit être le lieu de travail de n’importe quel ministre de refondation de l’État. J’ai dit aux gens que le siège du ministère de la Justice et des Droits de l’homme se trouve à Conakry.  Mais cela ne signifie pas que la justice est seulement à Conakry. Ça doit être la même loi pour tous et sur toute l’étendue du territoire national”, a-t-il martelé. Et d’ajouter: “Quand j’entends souvent des journalistes complètement déconnectés de la réalité,  qui ne maîtrisent ni les contours et détours de la mission, qui racontent du n’importe quoi, je leur donne du crédit parce que j’ai l’impression qu’ils travaillent avec un manque d’objectivité. Lorsqu’un ministre se déplace, qu’il vient faire le travail, il vient avec ses directions techniques parce que le ministre n’est pas un technicien. Il marche avec les médias pour une question de couverture et de sensibilisation. Il marche avec des interprètes, tous ceux-ci contribuent à la bonne marche de la mission. Si nous n’étions pas venus avec nos techniciens, comment on pouvait concevoir en un temps record, en cinq heures de temps on a pu concevoir, vous avez vu le cas de Macenta.  Parce qu’il ne s’agit pas de dire non ça ne va pas, vous allez laisser les gens mourir. Qu’est-ce que vous avez fait ? Aujourd’hui, nous avons eu l’appui de la SAG qui est prête à nous accompagner autour de la conception de ce projet…”
Kèfina Diakité

 

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