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Adresse à la nation: le président de la transition réitère sa détermination à lutter contre la corruption 

Dans son discours de nouvel an qu’il a tenu hier samedi 31 décembre 2022,  le président de la transition,  le colonel Mamadi Doumbouya, est revenu sur un certain nombre de sujets d’intérêt national.  L’actuel locataire du Palais Mohammed V s’est réjoui de la résilience de la Guinée dans un contexte de crise liée  à la guerre en Ukraine. Il a ensuite remercié les Guinéens pour avoir soutenu les réformes engagées depuis l’avènement du CNRD et qui commencent à porter fruit.
Il a réitéré sa détermination à lutter contre la corruption. Il faut dire que s’il y a une décision du colonel-président Mamadi Doumbouya qui a été applaudie des deux mains par les Guinéens de l’intérieur et de la diaspora, c’est bien la création de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF). Cette nouvelle juridiction est chargée de poursuivre toutes celles et tous ceux qui se sont rendus coupables ou qui se rendront coupables de graves infractions économiques et financières dans l’exercice de leurs hautes fonctions. Dans son adresse à la nation, il a fait comprendre clairement qu’il n’a pas d’amis ni de famille face à la corruption et que sa main ne tremblera pas quand il s’agira de sanctionner les cadres impliqués dans les détournements de deniers publics.
Le chef de l’Etat n’a pas manqué de faire cas des infrastructures construites et à construire aux quatre coins du pays pour le bien-être des braves populations des centres urbains et des campagnes qui ne demandent qu’à être dotées d’infrastructures de base viables (routes, ports, centres de santé, hôpitaux, écoles, forages, marchés,  gares routières, etc.).
Le colonel-président Mamadi Doumbouya a une nouvelle fois rappelé que le rassemblement des Guinéens est une priorité pour le CNRD et son gouvernement. Au début de l’année 2022, on le sait,  les assises nationales se sont organisées dans les 6 communes de la capitale, dans les 33 préfectures de l’intérieur et dans les ambassades à l’étranger. Une occasion qui a été mise à profit par les Guinéens pour se parler, se pardonner et se réconcilier avec leur histoire, aussi tumultueuse soit-elle.
Un cadre de dialogue inclusif a par la suite été institué par décret par le chef de l’État pour que tous les acteurs sociopolitiques se trouvent en frères et sœurs pour discuter sereinement des problèmes auxquels les Guinéens sont confrontés ces dernières années.
Kèfina Diakité 
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